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Rétro 2021 – Économie : les faits marquants de l’année

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À quelques jours du terme de l’année 2021, LeBrief vous propose un rappel des événements marquants de l’année. La scène économique du pays a connu en 2021 l’adoption de la première loi de finances de l’ère Akhannouch. L’année a également été marquée par l’instauration du Fonds Mohammed VI pour l’investissement et par les mesures du Comité de veille économique (CVE) pour sauver l’activité des secteurs paralysés par la pandémie de la Covid-19. Détails.

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Le Fonds Mohammed VI de l’investissement

C’est sur hautes instructions du roi Mohammed VI que le Fonds Mohammed VI pour l’investissement a été adopté le 4 février enConseil degouvernement. Ce dernier se veut un accélérateur del’investissement. Doté initialement de 15 milliards de DH(MMDH) par le Budget général de l’État, le fonds cible, entre autres, le tourisme, l’agriculture, les infrastructures, l’industrie, outre les activités à fort potentiel, l’innovation, etc.

«Nous souhaitons vivement que ce Fonds joue un rôle de premier plan dans la promotion de l’investissement et le relèvement des capacités de l’économie nationale. Il interviendra pour doter les secteurs productifs du soutien nécessaire et pour financer et accompagner les grands projets envisagés, dans le cadre de partenariats public-privé», avait souligné le Souverain au Parlement à l’occasion de l’ouverture de la 1ère session de la 5eannée législative de la 10e législature.

Lire aussi :Fonds Mohammed VI : les financements seront bientôt activés

Mis à part les 15 milliards de dirhams de l’État, le fonds devrait également mobiliser 30 MMDH auprès d’investisseurs institutionnels, nationaux et internationaux avant de tenir son premier Conseil d’administration. Nadia Fettah Alaoui, ministre de l’Économie a déclaré fin octobre dernier être optimiste pour la mobilisation des 30 MMDHsoulignant que des discussions sont bien engagées avec des partenaires internationaux  »intéressés par cette démarche ».

Loi de Finances : le social au cœur des réformes

Adoptée le 6 décembre dernier, la première loi de Finances sous l’ère Aziz Akhannouch a reçu l’aval de 123 députés. 41 autres s’y sont opposés. Le suivi du chantier de la généralisation de la protection sociale et la lutte contre le chômage figurent parmi les axes principaux de cette loi de Finances.

Concernant les budgets, la loi de Finances 2022 a connu une augmentation des budgets de la Santé et de l’Éducation. Estimée à 9 MMDH, cette hausse servira à la mise à niveau des hôpitaux et des centres de formation des enseignants. Par ailleurs, 245 millions de dirhams ont été réservés aux investissements publics et 1,25 MMDH pour le financement d’entreprises dans le cadre des programmes “Intelaka” et “Forssa”.

Lire aussi :Le PLF 2022 adopté, place à l’action

11 chiffres marquants à retenir de la loi de Finances 2022

– 4,2 milliards MMDHpour la généralisation de l’Assurance maladie obligatoire (AMO) ;

– 9 MMDH d’augmentation des budgets de la santé et de l’éducation

– 2,25 MMDH pour la création de 250.000 opportunités d’emplois directs à partir de 2022 ;

– 500 millions de DH (MDH) pour les associations œuvrant dans le domaine de l’handicap à partir de 2022 ;

– 250 MDH pour la création de 1.000 crèches

– 16 MMDH pour continuer de compenser le sucre, le gaz et le blé ;

– Baisse de l’impôt sur les sociétés (IS) à 27% au lieu de 28% pour les entreprises industrielles dont les bénéfices sont inférieurs à 100 MDH ;

– 245 MDH pour les investissements publics

– 1,25 MMDH pour le financement d’entreprises dans le cadre des programmes “Intelaka” et “Forssa” ;

– 200 MDH pour la mise en œuvre du caractère officiel de l’amazigh dans les administrations publiques ;

– 10 MMDH pour la poursuite du chantier de la régionalisation avancée?

Comité de veille économique : des mesures de soutien aux secteurs vulnérables

Afin de venir en aide à plusieurs secteurs économiques touchés par la pandémie de la Covid-19, le comité de veille économique (CVE) a été créé pour discuter des secteurs prioritaires à cette aide. Ainsi, des indemnités ont été accordées aux salariés relevant du secteur du tourisme, de la restauration, des activités des traiteurs et prestataires événementiels, celles des parcs d’attraction et de jeux, des crèches, des salles de sport privées, mais aussi au secteur de la presse. L’ensemble des mesures ont été financées par le Fonds spécial pour la gestion de la Covid-19 mis en place durant la période de la pandémie sur instructions du roi Mohammed VI.

Lire aussi :Croissance : après BAM et le HCP, le CVE livre ses prévisions

Nadia Fettah Alaoui a d’ailleurs annoncé le retour du Comité de veille économique (CVE) dès janvier 2022. Lors d’une rencontre tenue le 16 décembre dernier avec la CGEM, la ministre a indiqué qu’il est temps de rediscuter des dispositifs d’accompagnement à mettre en place pour sauver des secteurs comme ceux du tourisme, de l’aérien et de l’événementiel. «Nous discuterons des modalités de la reprise du Comité de veille économique dès janvier prochain, peut-être avec une réunion trimestrielle. En tout cas, ce sera un rendez-vous fixe avec un ordre du jour précis». De quoi rassurer quelque peu les professionnels des différents secteurs économiques.

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