Temps de lecture : 5 minutes
Temps de lecture : 5 minutes
Temps de lecture : 5 minutes
Omicron, ce nouveau variant du coronavirus, détecté pour la première foisen Afrique du Sud le mois dernier, a bien secoué la planète. Il a fermé des pays et fragilisé les marchés financiers… Aujourd’hui, avec un petit recul, des études et des analyses, ce variant, très craint, semble être moins dangereux que son frère Delta. C’est l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) qui vient de le confirmer. L’OMS affirme aussi que les vaccins utilisés actuellement contre la Covid-19 peuvent protéger contre Omicron. Dans une déclaration à l’AFP, le responsable des urgences de l’OMS, Michael Ryan a affirmé que «les vaccins actuels protègent les malades contaminés par Omicron contre les formes sévères de la Covid-19». Mais, ce dernier tient à préciser que les études du comportement de ce variant n’ensont qu’à leur début, Omicron n’ayant été découvert que le 24 novembre dernier.
Lire aussi :OMS-Covid : le débat sur la 3e dose et la protection des enfants
Bonne nouvelle pour le tourisme
Bien entendu, il s’agit là d’une bonne nouvelle qui devrait réanimer les marchés financiers et peut-être, inciter certains pays à ouvrir leurs frontières. Sur ce point, il faut rappeler que le gouvernement marocain, ayant appliqué les recommandations du Comité scientifique de la Covid-19, avait fermé ses frontières terrestres et maritimes pour deux semaines «en attendant de voir l’évolution de la situation épidémiologique dans le monde suite à l’apparition d’Omicron». La décision a été prise dans «la précipitation».
Une décision qui a, entre autres, achevé les professionnels du tourisme, notamment les transporteurs touristiques. «Ce sont des mesures qui tombent à l’improviste. Nous avons toujours demandé qu’il y ait une autre approche dans la prise de ce genre de décision et qu’il y ait surtout des mesures d’accompagnement des professionnels du secteur en parallèle. Les décisions de dernière minute perturbent nos activités et surtout sèmentl’incertitude chez les touristes et nos clients», souligne Mohamed Bamansour, secrétaire général de la Fédération nationale du transport touristique au Maroc. Et d’ajouter «aujourd’hui l’OMS affirme que le nouveau variant du coronavirus Omicron n’est pas aussi dangereux que le Delta. Aussi, nous ne voyons pas pourquoi le Maroc devrait maintenir ses frontières fermées. D’ailleurs, nous avons demandé hier, en réunion avec la ministre du Tourisme, que ces frontières soient réouvertes, car il y va de la survie du secteur du tourisme et de l’économie nationale. Nous attendons avec impatience la décision du Comité scientifique, qui doit se réunir aujourd’hui».
Lire aussi :Covid-19 : la menace Omicron s’approche
Réunion du Comité scientifique de la Covid-19
En effet, ce Comité a tenuune réunion aujourd’hui. Mais à l’issue de cette réunion, ceux qui espéraientun retour à une situation normaleont été déçus. Ce dernier, même s’ilne s’est pas opposéà la réouverture des frontières,s’est contenté de dire «qu’il insiste sur le maintien des mesures de protection et sur l’accélération de la vaccination». Durant son Conseil de ce jeudi, le gouvernement devra donc décider d’ouvrirles frontières, ou les maintenir ferméesavec le prix économique et social à payer.
«Le Maroc n’est pas un café touristique pour fermer et ouvrir ses frontières sans se concerter avec les professionnels du tourisme. Je rappelle qu’en 2019, nous avons reçu 13 millions de touristes. Ouvrir et puis fermer déstabilise ces touristes et nuit au secteur. Cette énième décision de fermeture a sonné le glas pour le secteur», note un opérateur touristique. Selon ce dernier, «la Covid-19 et ses variants feront désormais partie de notre quotidien. Nous devons vivre avec cette situation et il faut que le gouvernement comprenne cela. Et au lieu de prendre des décisions qui tuent une partie de l’économie, il faut anticiper les évolutions épidémiologiques et prendre des mesures réelles comme former les réanimateurs, assurer un budget à même de permettre au ministère de la Santé de mener à bien cette guerre épidémiologique».
Lire aussi :Variant Omicron : le Maroc reste sur ses gardes
Temps de lecture : 5 minutes
Grèves : les professionnels de santé font frontCes actions de grève reflètent une profonde frustration face à l'absence d'avancées dans le dialogue avec les autorités. Le personnel de san… |
NARSA renforce l’intégrité de l’examen du permis avec des mesures innovantesCette mise à jour comprend l’expansion de la base de questions de l’examen, passant de 600 à 1.000 questions. Cette initiative vise à intégr… |
Étudiants en médecine : «une année blanche plutôt qu’un avenir sombre»La situation ne semble pas se détendre. Depuis le début de l’année universitaire, les étudiants en médecine enchaînent les grèves et les sit… |
Ramadan 2024 à la TV : il y en aura pour tous les goûtsÀ l’approche du mois de Ramadan, les chaînes nationales se préparent à offrir à leur audience une programmation exceptionnellement riche et … |
Pauvreté : l’inflation a porté un coup fatal aux MarocainsDu jamais vu depuis 40 ans ! L’ONG internationale Oxfam, à travers son antenne marocaine, tire la sonnette d’alarme concernant la pauvreté d… |
CNDH : un engagement renouvelé pour les droits de l’HommeL’année écoulée a été marquée par une activité intense pour le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), notamment dans le suivi des qu… |
Enseignement : le gouvernement adopte le nouveau statut unifié, et après ?Lors de la dernière réunion du Conseil de gouvernement tenue ce jeudi 15 février, présidée par Aziz Akhannouch, un éventail de propositions … |
Changement climatique : les criquets pèlerins, une menace pour le MarocLes vents et les pluies extrêmes dues aux changements climatiques pourraient entraîner des invasions de criquets pèlerins plus importantes e… |