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L’Iran se trouve dans une position économique « très dangereuse » alors que les États-Unis leur imposent de nouvelles sanctions « majeures ».
Le président Donald Trump menace, ce lundi 24 juin, d’appliquer de nouvelles sanctions à l’Iran, intensifiant ainsi les pressions sur la République islamique alors que son économie est mise à rude épreuve sous le poids des restrictions financières.
Donald Trump a en revanche autorisé secrètement, indiquent le Washington Post et Yahoo! News, des cyberattaques contre les systèmes de défense iraniens. Le Pentagone refuse de se prononcer à ce sujet, mais selon le ministre iranien des Télécommunications, aucune « cyberattaque » contre l’Iran « n’a réussi ».
Por rappel, six pétroliers et un drone-espion américain ont été attaqués depuis le mois de mai dans le détroit d’Hormuz ou à proximité, ce dernier est la voie de transit la plus fréquentée au monde par les cargaisons de pétrole transportées par mer qui sépare l’Iran des États du Golfe.
La série d’attaques a attisé les tensions entre Washington et Téhéran. Samedi dernier, Trump a déclaré sur Twitter qu’il imposerait des sanctions supplémentaires sur l’Iran afin de l’empêcher de s’approvisionner enarmes nucléaires. Les États-Unis leur ont déjà imposé des sanctions au niveau de l’industrie pétrolièreainsi qued’autres secteurs.
Le président américain a ajouté que la pression économique serait maintenue à moins que les dirigeants iraniens ne changent de position.
« Nous pouvons affirmer sans crainte que les recettes pétrolières iraniennes ont été réduites d’au moins deux tiers, ce qui les place dans une situation économique très précaire », a déclaré Cailin Birch, économiste mondial à l’Economist Intelligence Unit (EIU).
« Ils ont raison, en quelque sorte, de se montrer forts face à ce conflit, mais ils ne sont pas non plus en position de mener une guerre », a déclaré Birch.
Rappelons queles tensions entre les États-Unis et l’Iran ont monté en flèche depuis mai 2018, lorsque Trump s’est retiré de l’accord sur le nucléaire de 2015 et a ordonné de lourdes sanctionscontre lepays.
Les États-Unis ont également renforcé leur présence militaire au Moyen-Orient et ont placé sur la liste des organisations terroristes les Gardiens de la Révolution Iranienne.
Washington a appliqué des restrictions financières à près de 1 000 entités iraniennes, notamment des banques, des particuliers et des navires liés au secteur des transports maritimes et de l’énergie. En mai 2019, la Maison-Blanche a interdit l’achat de fer, d’acier, d’aluminium et de cuivre iraniens.
Trump aurait approuvédes frappes militaires contre l’Iran jeudi dernier, mais il a mis fin à l’offensive 10 minutes avant l’assaut.
Le président américain a déclaré qu’il restait ouvert aux négociations avec l’Iran, mais le guide suprême, Ayatollah Ali Khamenei, a catégoriquement exclu toute discussion avec l’administration Trump.
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