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Ce dimanche 13 juin, le ministre de Communication et porte-parole du gouvernement algérien, Ammar Belhimer, a annoncé que l’Algérie retire l’accréditation de France 24 en raison de «l’hostilité manifeste et répétée de la chaîne d’information satellitaire à l’égard de [notre] pays et de ses institutions». En réponse, le média international a précisé que les autorités algériennes lui avaient adressé un avertissement le 13 mars, à la suite de sa «couverture des marches du vendredi» du Hirak, mouvement de protestation antigouvernemental. La même source a déclaré avoir été «surprise de n’avoir reçu aucune explication» concernant cette décision, soulignant que «nous couvrons l’actualité algérienne de manière transparente, indépendante et honnête, comme c’est le cas pour tous les pays que nous couvrons».
Selon France 24, en Algérie, les journalistes étrangers et locaux sont souvent confrontés à des procédures bureaucratiques et peu claires pour obtenir l’autorisation de travailler. Reporters sans frontières (RSF) a placé le pays nord-africain au 146e rang sur les 180 pays et territoires de son classement mondial de la liberté de la presse de 2020, soit un recul de 27 places par rapport à 2015.
Par ailleurs, le retrait de l’accréditation de France 24 intervient au lendemain de la tenue des élections législatives dans le pays, où près de 70% des électeurs se sont abstenus de voter, selon les chiffres officiels. Il intervient également dans un contexte de pression croissante contre le Hirak et d’une série d’arrestations de journalistes et de personnalités de l’opposition.
Bien que l’ancien président algérien Abdelaziz Bouteflika ait quitté le pouvoir en 2019 à la suite de protestations contre le régime, les manifestations se sont poursuivies, exigeant une refonte du régimeen place depuis l’indépendance de la France en 1962. Les autorités affirment que les principales demandes du mouvement ont été satisfaites, et accusent les derniers protagonistes de militer contre les intérêts de l’Algérie.
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