Donald Trump a qualifié ce mardi les attaques récentes contre des pétroliers près du golfe perse de « très mineures », alors que les responsables de la Maison-Blanche annonçaient l’envoi de 1000 soldats supplémentaires au Moyen-Orient en raison des tensions accrues avec l’Iran.
Dans une interview accordée au magazine TIME, le président a pris un ton très différent de celui des responsables du Pentagone et de la Maison-Blanche qui ont publié de nouvelles photos visant à montrer que des membres des Gardiens de la révolution de Téhéran étaient responsables de ces incidents de pétroliers.
L’Iran a signalé hier l’escalade de son programme nucléaire, affirmant qu’il dépassera d’ici 10 jours la limite de ses stocks d’uranium enrichi fixée dans le cadre d’un accord nucléaire avec les puissances mondiales en 2015.
Trump a indiqué qu’il pourrait prendre des mesures militaires pour empêcher l’Iran de se doter d’une arme nucléaire, mais il a mis en doute la possibilité d’aller en guerre pour protéger les réserves internationales de pétrole.
Les responsables américains ont blâmé l’Iran pour les attaques contre les pétroliers – un norvégien et un japonais – dans le golfe d’Oman. Trump a décrit ces incidents et d’autres précédents similaires comme étant limité. « Jusqu’à présent, c’est très mineur », a-t-il précisé.
Le Secrétaire à la défense par intérim, Patrick Shanahan, a déclaré que les troupes supplémentaires étaient en réponse à une demande du Commandement central des États-Unis qui souhaite se défendre contre les menaces aériennes, maritimes et terrestres au Proche-Orient.
« Les récentes attaques iraniennes confirment les renseignements fiables et crédibles que nous avons reçus sur le comportement hostile des forces iraniennes et des groupes qui les représentent et qui menacent le personnel et les intérêts des États-Unis dans la région », a déploré Shanahan. « Les États-Unis ne cherchent pas de conflit avec l’Iran ».
Le Pentagone a publié des images, dont beaucoup ont été prises à partir d’un hélicoptère de la marine américaine, montrant ce qu’il a dit être des forces iraniennes en train de retirer une mine non explosée du côté du pétrolier japonais Kokuka Courageous dans le Golfe d’Oman.
D’autres photos montrent un grand trou sur le côté du Courageous, au-dessus de la ligne de flottaison, qui semble avoir été causée par une autre mine similaire.
La publication des photos est intervenue alors que les États-Unis s’efforcent de convaincre les membres du Congrès et leurs alliés que les accusations portées contre Téhéran sont fondées.
L’Iran a nié toute implication dans les attaques des pétroliers et a accusé l’Amérique de promouvoir une campagne « iranophobe ». Téhéran, cependant, a menacé à plusieurs reprises de fermer le détroit d’Ormuz, par lequel transitent 20% du pétrole mondial.
Certains alliés européens ont appelé à une enquête approfondie sur les responsabilités, craignant que les États-Unis n’exacerbent les tensions avec un pays que le président Donald Trump appelle depuis longtemps un ennemi de premier plan.
Le secrétaire d’État Mike Pompeo a déclaré qu’il avait téléphoné à plusieurs reprises dimanche et lundi aux dirigeants internationaux pour tenter de les convaincre que la sécurité et l’ouverture du détroit d’Ormuz constituent un problème auquel ils doivent tous faire face.
Les relations entre les États-Unis et l’Iran se sont détériorées ces derniers mois, l’administration Trump a rétabli des sanctions paralysantes et a classé la Garde révolutionnaire dans la liste des organisations terroristes étrangères.
Cette pression accrue a fait suite à une série d’attaques que les États-Unis ont imputées à l’Iran. À la fin du mois de mai, quatre pétroliers au large des côtes des Émirats arabes unis ont été assaillis par des mines, et des roquettes ont été larguées dans la ville de Bagdad. La semaine dernière, des offensives similaires ont ciblé le Courageous et la compagnie norvégienne MT Front Altair dans le Golfe d’Oman.
L’armée américaine a également accusé les troupes des Gardiens de la révolution iranienne d’avoir essayé, mais sans succès, d’abattre un drone américain pour perturber la surveillance des pétroliers pendant les attaques.
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Rédaction LeBrief - 22 août 2023