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Dans son dernier rapport, l’Organisation marocaine des droits de l’Homme (OMDH)a évoqué plusieurs problématiques dont souffre actuellement le Royaume, et a proposé plus de 100 recommandations pour les résoudre. Il s’agit notamment de la gestion de la crise sanitaire du nouveau coronavirus, des fléaux du mariage des mineurs et de la mendicité des enfants ainsi queles règles et procédures juridiques liées aux différentes formes et types de manifestations dans le pays (sit-in, rassemblements, protestations…).
La gestion de la pandémie de la Covid-19
L’étude de l’OMDH, qui a couvert la période de mars à décembre 2020, a d’abord salué les efforts déployés par les autorités marocaines pour endiguer la pandémie de la Covid-19. Les auteurs du rapport ont souligné que la crise sanitaire a été un véritable exercicepourles parties qui sont au front de la lutte contre le virus(caid, pacha…). Ces dernières sont constamment en contact avec les citoyens, et tentent tant bien que mal, et malgré certaines transgressions, de contrôler la situation. Ils estiment aussi que les Marocains ont pour la première fois été confrontésà un véritable test de patriotisme, et ce, en adhérant aux différentes mesures et restrictions imposées pour mettre fin à la pandémie.
L’OMDH indique dans son rapport qu’il est temps de mettre en place une stratégie nationale de prévention et de protection des catastrophes naturelles et des pandémies sanitaires, qui respecte les droits de l’Homme. Elle proposela mise en œuvre du principe de « non-impunité » qui concernera l’ensemble des acteurs du pays, «de renforcer la culture de la citoyenneté,de diffuser ses valeurs et d’assumer les responsabilités». De plus, l’organisation juge qu’il est impératif de consolider les prérogatives et le pouvoir des agents qui veillent à l’application des lois en termes de gestion des citoyens, en particulier en tempsde crises et de catastrophes, rapporte Hespress FR.
Mariage et mendicité des enfants
Le mariage des mineurs et la mendicité des enfants sont des fléaux qui persistent au Maroc. L’OMDH condamne ces deux pratiques qu’elle qualifie de crimes à l’encontre des enfants. Pour pallier ces problématiques, elle recommande d’inclure la mendicité et le mariage des mineurs dans le concept de traite des êtres humains, et appelle à la multiplication des campagnes de sensibilisation surces sujets. L’organisation propose de recourir aux médias publics et aux établissements éducatifs et d’enseignement ainsi que de renforcer les actions des autorités compétentes pour lutter contre les réseaux de trafics des individus et de traite des êtres humains.
Une révision des lois sur les libertés publiques s’impose
Le rapport de l’OMDH aborde également la protection de la société civile et la promotion de la liberté de rassemblement et de manifestation. À cet effet, il suggère qu’une révision des lois portant sur les libertés publiques s’impose, et ce, pour confirmer leur respect des dispositions de la Constitution du Royaume et leur conformité quant aux règles juridiques et aux procédures démocratiquesinternationales de dispersion des rassemblements publics et des manifestations. En outre, l’OMDH estime qu’il faut identifier les différentes formes et types de manifestations (sit-in, rassemblement, manifestation sur la voie publique, trajectoire des manifestations…) pour déterminer les dispositions juridiques à adopter, notamment en termes de «trafic et de timing». Et de préciser qu’il est nécessaire de simplifier les procédures relatives à l’autorisation des rassemblements afin de garantir aux différents acteurs de la société, à savoir les associations, les syndicats, etc., le droit d’exercer leurs libertés publiques.
Enfin, l’OMDH exhorte à la consolidation des mécanismes de médiation et d’intervention institutionnelle et civile proactive, pour mieux encadrer les manifestations et les rassemblements, tout en évitant des escalades de tension, des affrontements violents entre militants et forces de l’ordre et des violations des droits de l’Homme.
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