Le Maroc alerte sur la situation des femmes dans les camps de Tindouf

A
A
A
A
La Commission nationale du droit international humanitaire a organisé mercredi à Rabat un colloque sur le thème « la protection des femmes pendant les crises humanitaires ». Cette conférence a permis de mettrela lumière sur la situation des femmes dans les camps de Tindouf. Plusieurs intervenants ont pris part à ce rendez-vous. Parmi eux, le Chef du gouvernement Saad Dine El Otmani, la présidente de la Commission nationale du droit international humanitaire, Farida Khamlichi, la présidente du Conseil national des droits de l’Homme, Amina Bouayach, et le représentant permanent du Maroc aux Nations Unies à New York, Omar Hilale.
Lors de son intervention, Saad Dine El Otmani a déclaré «qu’au moment où le soutien international de la position de notre pays dans le dossier de notre intégrité territoriale se renforce, et à l’heure où de nombreux pays prennent ouvertement l’initiative de reconnaître la souveraineté du Royaume du Maroc sur ses provinces du Sud, et ouvrent leurs missions consulaires à Dakhla et à Laâyoune, il existe encore des positions hostiles à notre cause qui intensifient les campagnes médiatiques et les démarches diplomatiques et veillent à maintenir la situation tragique dans laquelle vivent des détenus, des femmes, des enfants et des hommes, dans les camps de Tindouf». Et d’ajouterque «le monde doit savoir que les femmes séquestrées dans les camps de Tindouf subissent les pires sévices»dans cette région.
Lire aussi :Terrorisme : le Canada et l’Espagne déconseillent de voyager à Tindouf
Même son de cloche du côté de l’ambassadeur représentant permanent du Maroc aux Nations Unies, Omar Hilale. Ce dernier a qualifié les camps de Tindouf de camps de la « honte », déplorant ainsi les violations flagrantes dont sont victimes au quotidien les femmes là-bas.
«Il est en effet déplorable de constater que la plupart de nos concitoyennes dans les camps de Tindouf sont toujours victimes de violences sexuelles et d’esclavage en raison de la couleur de leur peau, tandis que d’autres sont empêchées de rejoindre leurs familles adoptives ou sont privées de leurs enfants, qui sont recrutés par un groupe séparatiste armé et envoyés dans des pays lointains des Caraïbes et d’Amérique latine, non pas pour leur éducation, mais pour leur recrutement idéologique». Omar Hilale a précisé que «ces violations flagrantes des droits des femmes, qui se poursuivent depuis plusieurs décennies, sont devenues une tragique réalité quotidienne pour ces femmes, à la vue du pays hôte, qui se vante à tort de respecter ses obligations au titre du droit international humanitaire».
Lire aussi :L’Algérie et sa « politique de diversion »
De son côté, Amina Bouayach, présidente du Conseil national des droits de l’Homme, a plaidé pour la mise en place des conditions économiques et socioculturelles qui permettent aux femmes d’atteindre l’égalité. «Il est clair que de nombreuses femmes sont privées de leurs droits et que cette situation est exacerbée lors des crises. Nous devons donc œuvrer tous pour prévenir les violations des droits des femmes et des filles dans les situations de paix comme dans les situations de crise», a-t-elle souligné.
Rappelons que le Maroc continue d’œuvrer en tant que membre du bureau exécutif d’ONU Femmes et vice-président du Conseil d’administration de l’Unicef en faveur d’une prise de conscience internationale des injustices dont souffrent les femmes dans le monde. Des campagnes et programmes sont lancés de façon permanente dans le seul but est de sensibiliser contre la violence subie à l’égard des femmes.
Société - Découvrez la nouvelle plateforme pour le suivi des décès maternels, lancée par le ministère de la Santé à Rabat.
Mouna Aghlal - 20 novembre 2025Politique - Le Procureur général du Roi présente des changements clés pour les parquets du Royaume. Découvrez les implications essentielles.
Mouna Aghlal - 20 novembre 2025Société - Les parents ou tuteurs doivent impérativement déposer un certificat de scolarité dans un délai d’un mois via le service en ligne « Taawidaty ».
Rédaction LeBrief - 20 novembre 2025Société - La DGSN dément une vidéo montrant un enfant agressé, faussement attribuée à une école marocaine, et confirme qu’elle provient d’un pays asiatique.
Hajar Toufik - 20 novembre 2025Société - La tutelle plaide la pénurie de chlorure de potassium, l'opposition veut les détails de chaque appel d'offre octroyé par l'AMMPS.
Rédaction LeBrief - 20 novembre 2025Société - La coordination syndicale du secteur de la santé refuse toute rencontre avec le ministère tant qu’un calendrier précis n’est pas fixé pour valider les décrets liés à l’accord du 23 juillet 2025.
Ilyasse Rhamir - 19 novembre 2025Société - Soixante figures marocaines appellent le roi Mohammed VI à lancer des réformes profondes en phase avec les revendications de la jeunesse.
Hajar Toufik - 8 octobre 2025Dossier - Des piétons qui traversent d’un trottoir à l’autre, des voitures qui zigzaguent… À croire que les Casablancais vivent dans un jeu vidéo, sans bouton pause.
Sabrina El Faiz - 12 avril 2025Société - Les manifestations de la « GenZ 212 », poursuivent leur mobilisation à travers un appel au boycott des entreprises liées à Aziz Akhannouch.
Ilyasse Rhamir - 7 octobre 2025Société - Au Maroc, on peut rater son permis de conduire, son bac… Mais rater son mariage ? Inenvisageable !
Sabrina El Faiz - 23 août 2025Dossier - Au Maroc, pour définir le terme classe moyenne, nous parlons de revenus. Cela ne veut pourtant plus rien dire.
Sabrina El Faiz - 5 juillet 2025Dossier - Un faux témoignage peut envoyer un innocent en prison ou blanchir un coupable. Un faux diplôme casse la méritocratie. Un faux certificat peut éviter une sentence.
Sabrina El Faiz - 24 mai 2025