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En Bref
Les soldats du site métallurgique Azovstal transportés en bus sous escorte prorusse, à Marioupol, dans la nuit de lundi 16 mai à mardi 17 mai 2022. © Alexander ERMOCHENKO / REUTERS
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- À Marioupol, grande ville du Sud du Donbass dévastée par les bombes, quelque 265 soldats ukrainiens, dont 51 grièvement blessés, de l’aciérie d’Azovstal ont rendu les armes et se sont constitués prisonniers, a affirmé, mardi, le ministère de la Défense russe. Le département des Renseignements militaires du ministère de la Défense ukrainien, pour sa part, évoque sur Telegram un échange de soldats. Cette opération, poursuit-il, «sera réalisé pour rapatrier ces héros ukrainiens le plus rapidement possible», confirmant indirectement que ces hommes, qui ont «rempli» leur mission, étaient bien aux mains des Russes. Toutefois, le porte-parole du Kremlin a refusé de préciser si les soldats ukrainiens seraient considérés comme des prisonniers de guerre ou des criminels de guerre. Moscou accuse, quant à elle, de nombreux militaires ukrainiens, en particulier ceux du régiment Azov de Marioupol, d’être des «bandes armées néonazies». De son côté, le président de la Chambre basse du Parlement russe, Viatcheslav Volodine, a jugé sur son compte Telegram que «les criminels nazis ne doivent pas faire l’objet d’un échange de prisonniers. […] Notre position doit rester inchangée : ce sont des criminels de guerre, et nous devons tout faire pour qu’ils comparaissent en justice», a-t-il ajouté.
- Dans la région de Tchernihiv, au nord de Kiev, environ 3.500 bâtiments ont été détruits ou endommagés lors de l’offensive russe. 80% des dégâts concernent des bâtiments résidentiels, a déclaré le ministère de la Défense britannique dans son point quotidien publié sur Twitter. Selon la note, «l’ampleur de ces dégâts indique que la Russie est prête à utiliser l’artillerie contre des zones habitées […]. La Russie a probablement eu recours de plus en plus à des bombardements d’artillerie aveugles en raison d’une capacité limitée d’acquisition de cibles et d’une réticence à risquer de piloter régulièrement des avions de combat au-delà de ses propres lignes de front. Dans les semaines à venir, la Russie continuera probablement à s’appuyer fortement sur des bombardements d’artillerie massive alors qu’elle tente de reprendre de l’élan dans son avance dans le Donbass». Le service d’urgence du pays, rapporté par l’agence de presse Reuters, fait état de huit morts et d’une douzaine de blessés après une attaque de missile sur le village de Desna ce lundi.
- Ailleurs dans le pays, les attaques russes se poursuivent sur plusieurs fronts. Dans le Donbass, l’offensive russe s’est intensifiée, lundi, et a fait dix morts à Sievierodonetsk, un important centre administratif encore sous le contrôle de Kiev, mais quasi encerclé par les forces de Moscou. La ville de Lviv, dans l’ouest de l’Ukraine, a été secouée, dans la nuit, par plusieurs très fortes explosions. Maksym Kozytsky, gouverneur de la région, a déclaré que les Russes avaient tiré sur des infrastructures militaires dans le raïon de Yavoriv, district dans l’oblast de Lviv. Dans le Nord-Est, les Ukrainiens ont repris le contrôle d’une partie de la frontière dans la région de Kharkiv, selon Kiev. Les autorités ukrainiennes s’attendent désormais à ce que les unités désengagées de la région de Kharkiv aillent renforcer les troupes russes dans le Donbass.
- Le ministère russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a annoncé dans un communiqué avoir décidé de quitter le Conseil des États de la mer Baltique, un forum régional qui a vu le jour entre 1989 et 1992. Il juge que les pays occidentaux ont «monopolisé ce conseil pour leurs objectifs conjoncturels», cela «au préjudice de la Russie». Précisant que Lavrov a informé ses homologues du retrait de Moscou de cette instance, la diplomatie russe a déclaré : «Nous considérons la présence de notre pays dans le Conseil des États de la mer Baltique inopportune et contre-productive».
- L’Écosse s’est engagée à rejoindre l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) avec l’Union européenne si elle obtenait son indépendance du Royaume-Uni, selon la première ministre, Nicola Sturgeon. Dans un discours prononcé à Washington, la cheffe du Parti national écossais a déclaré que la guerre en Ukraine avait rendu l’adhésion à l’OTAN plus vitale. Elle a souligné la position stratégique de l’Écosse dans le Nord de l’Europe et les approches régulières des avions et sous-marins militaires russes. Nicola Sturgeon s’est engagée à organiser un deuxième référendum sur l’indépendance de l’Écosse d’ici à la fin de l’année prochaine.
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