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Turquie-Syrie : les dégâts d’un séisme mortel

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En Turquie et en Syrie, près de 40.000 personnes sont mortes après un double séisme de magnitude 7,8 et 7,5. Le climat froid complique les opérations de secours. La communauté internationale s’est alors mobilisée pour venir en aide aux victimes. Quel nouveau bilan ?

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Un autre drame a secoué le sud de Turquie et la Syrie. Après le séisme du dimanche 5 au lundi 6 février (magnitude 7,8), une deuxième secousse s’est produite au petit matin ce 7 février (magnitude 7,5). Le bilan dans les deux pays s’approche des 40.000 morts. Le vice-président turc, Fuat Oktay, a déclaré, ce mardi matin, que 3.419 personnes étaient mortes dans son pays. En Syrie, le nombre signalé a dépassé les 1.602 victimes.

À la suite de cette tragédie, le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a annoncé l’état d’urgence, pour trois mois, dans les dix provinces touchées par le séisme. «Nous avons décidé de déclarer l’état d’urgence pour permettre de mener rapidement les opérations de secours», a déclaré le chef de l’État.

Tremblements de terre.

Le tremblement de terre enregistré dans le sud de la Turquie et le nord de la Syrie a causé de grave dégâts. Celui qui a eu lieu près de Gaziantep (Turquie) était le plus fort. Il est classé comme « majeur » sur l’échelle de magnitude officielle.

D’après l’Organisation internationale de la santé (OMS), quelque 23 millions de personnes pourraient être touchées par les séismes qui ont secoué les deux régions. «Les cartes des événements montrent que 23 millions de personnes sont potentiellement exposées, dont environ 5 millions de personnes vulnérables», a déclaré une responsable de l’OMS, Adelheid Marschang.

Lire aussi : Turquie : nouveau séisme et deuil national

Situation compliquée !

En Syrie, la situation est plus compliquée. Le gouvernement syrien a lancé un appel à l’aide internationale, s’adressant aux États membres des Nations Unies, au Comité international de la Croix-Rouge et à d’autres groupes humanitaires.

À peu près quatre millions de personnes dans le nord du pays ont été contraintes de quitter leur domicile en raison de la guerre. Elles dépendent actuellement de l’assistance humanitaire. C’est ce qu’a révélé James Elder, porte-parole de l’UNICEF. Malgré l’urgence de la situation, les experts doutent de la possibilité que les anciens points de passage puissent être rouverts. La majorité des aides, dédiée aux victimes syriennes, passe par l’unique point de passage turc “Bab al-Hawa”.

Ainsi, le directeur du Croissant-Rouge syrien, Khaled Haboubati, a appelé l’Union européenne à lever les sanctions contre Damas. «J’appelle tous les pays de l’UE à lever les sanctions économiques contre la Syrie, car il est temps, après ce tremblement de terre», a-t-il indiqué.

Une mobilisation internationale

Plusieurs pays ont annoncé l’envoi immédiat de personnels de secours pour sauver les survivants. «Nous avons activé le mécanisme de protection civile de l’Union européenne. Le centre de coordination des réactions d’urgence de l’UE coordonne le déploiement d’équipes de secours européennes», a tweeté le commissaire européen à la gestion des crises, Janez Lenarcic. En outre, la France a décidé d’envoyer plus de 139 secouristes en Turquie. La Grèce s’est mobilisée en dépit des différends entre les deux voisins. Les États-Unis, l’Inde, la Chine, la Russie, le Qatar, les Émirats arabes unies ont également offert leur assistance.

Enfin, du côté marocain, les ambassades du Maroc à Ankara et à Damas ont mis en place des cellules de crise, des numéros de téléphone et des adresses e-mail pour aider les ressortissants sur place. La représentation diplomatique à Ankara a demandé aux appelants de rechercher leurs proches et de lui fournir des informations les concernant. Elle est aussi joignable via le téléphone portable et WhatsApp sur les numéros suivants : 00905346871318, 00905550372743, 00905349205305.

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