Tribunaux en crise : les greffiers annoncent une nouvelle grève
Le tribunal de première instance de Casablanca © DR
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Le secteur judiciaire s’apprête à connaître une autre série de grèves. C’est ce qu’a annoncé la Fédération nationale du secteur de la justice, rattachée à l’Union nationale du travail au Maroc (UNTM). La mobilisation, prévue pour ces mardi, mercredi et jeudi, se renouvellera la semaine du 23 au 25 juillet. Selon un communiqué du syndicat, cette action vise à contester la passivité gouvernementale malgré les appels incessants pour une réforme urgente du statut des greffiers.
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Le syndicat critique ouvertement l’inertie du gouvernement, qui peine à mettre en œuvre les réformes promises, et exhorte le chef du gouvernement à reconsidérer son approche pour débloquer la situation. Cela fait suite à des engagements pris avec le ministère de la Justice en mai dernier. Le syndicat met également en garde contre les conséquences potentiellement sévères de ces grèves sur le fonctionnement du secteur.
«La grève fait écho au dédain manifeste du chef du gouvernement envers les requêtes maintes fois exprimées par les employés du secteur, notamment lors des séances dédiées aux questions de politique générale», déclare un membre syndical, préférant garder l’anonymat. Il appelle à une gestion plus inclusive des tensions, favorisant le dialogue pour répondre aux revendications légitimes du personnel.
Face à ce blocage, le syndicat n’écarte pas la possibilité de lancer d’autres formes de protestation et envisage un nouveau calendrier de grèves pour août. Les greffiers tiennent le gouvernement responsable des impacts dévastateurs de cette crise, particulièrement préjudiciables pour les justiciables, y compris les Marocains de l’étranger.
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