Taounate : appel citoyen pour résoudre la crise de l’eau à Kissane
Image d'illustration © DR
A
A
A
A
Des habitants de la commune rurale de Kissane, située dans la province de Taounate, ont lancé un appel public aux autorités, alertant sur une situation persistante de pénurie d’eau potable. Cette localité se trouve pourtant à proximité du barrage Al Wahda, le deuxième plus grand barrage d’Afrique, ce qui renforce le contraste entre les ressources hydrauliques disponibles et les besoins non satisfaits des populations locales.
La revendication principale porte sur l’absence d’un accès fiable à l’eau potable, jugée insuffisante malgré la proximité d’un important ouvrage hydraulique. Les habitants appellent le ministère de l’Intérieur à intervenir directement, en demandant un suivi sur le terrain, au-delà des circuits administratifs classiques.
Lire aussi : Le Maroc mise sur les barrages et le dessalement pour sécuriser l’eau
Ce signalement relance le débat sur les inégalités territoriales en matière d’accès aux services de base. Bien que des efforts aient été entrepris dans plusieurs régions du Royaume pour améliorer la couverture en eau potable, certaines zones rurales restent encore en marge de ces avancées.
Pour l’heure, aucune réaction officielle n’a été communiquée. Mais les demandes locales pointent vers une nécessité de coordination accrue entre les autorités nationales et les collectivités territoriales afin d’assurer un accès universel à l’eau, reconnu comme un droit fondamental.
Société - Entre financements européens et domination des ONG internationales, la gouvernance migratoire au Maroc révèle un partenariat déséquilibré. Une enquête montre comment les acteurs locaux restent marginalisés malgré leur rôle décisif sur le terrain.
Ilyasse Rhamir - 21 novembre 2025Société - Découvrez la nouvelle plateforme pour le suivi des décès maternels, lancée par le ministère de la Santé à Rabat.
Mouna Aghlal - 20 novembre 2025Politique - Le Procureur général du Roi présente des changements clés pour les parquets du Royaume. Découvrez les implications essentielles.
Mouna Aghlal - 20 novembre 2025Société - Les parents ou tuteurs doivent impérativement déposer un certificat de scolarité dans un délai d’un mois via le service en ligne « Taawidaty ».
Rédaction LeBrief - 20 novembre 2025Société - La DGSN dément une vidéo montrant un enfant agressé, faussement attribuée à une école marocaine, et confirme qu’elle provient d’un pays asiatique.
Hajar Toufik - 20 novembre 2025Société - La tutelle plaide la pénurie de chlorure de potassium, l'opposition veut les détails de chaque appel d'offre octroyé par l'AMMPS.
Rédaction LeBrief - 20 novembre 2025Société - Soixante figures marocaines appellent le roi Mohammed VI à lancer des réformes profondes en phase avec les revendications de la jeunesse.
Hajar Toufik - 8 octobre 2025Dossier - Des piétons qui traversent d’un trottoir à l’autre, des voitures qui zigzaguent… À croire que les Casablancais vivent dans un jeu vidéo, sans bouton pause.
Sabrina El Faiz - 12 avril 2025Société - Les manifestations de la « GenZ 212 », poursuivent leur mobilisation à travers un appel au boycott des entreprises liées à Aziz Akhannouch.
Ilyasse Rhamir - 7 octobre 2025Société - Au Maroc, on peut rater son permis de conduire, son bac… Mais rater son mariage ? Inenvisageable !
Sabrina El Faiz - 23 août 2025Dossier - Au Maroc, pour définir le terme classe moyenne, nous parlons de revenus. Cela ne veut pourtant plus rien dire.
Sabrina El Faiz - 5 juillet 2025Dossier - Un faux témoignage peut envoyer un innocent en prison ou blanchir un coupable. Un faux diplôme casse la méritocratie. Un faux certificat peut éviter une sentence.
Sabrina El Faiz - 24 mai 2025
Je trouve cette situation injuste et injustifiée. 1. Oui le barrage sert à limiter les dégâts causés par les crues occasionnels de l’Ourgha
2. Oui le barrage sert a mieux répartir l’eau d’irrigation sur la plaine du Gharb
3. Oui le bassin versant du Sebou sert maintenant à désaltérer Rabat et. Asablanca.
Alors pitié pour les limitrophes du barrage qui ont vu des centaines d’hectares d’orangers submergés ; des millions de tonnes de sol emportés par l’érosion ; et enfin même pas de l’eau courante pour les villages limitrophes. On a une belle vue sur le barrage et des promesses de politiciens à chaque occasion. Mais la soif ne fait pas disparaître le mirage.