Stress hydrique : les barrages affichent un taux de remplissage de 34,1%
Le barrage Youssef Ibn Tachfine sur l'oued Massa, dans la province de Tiznit © DR
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Alors que l’été s’achève sur fond de chaleur persistante et déficit pluviométrique, le Maroc fait face à une situation hydrique préoccupante. Selon les derniers chiffres publiés par le ministère de l’Équipement et de l’Eau, le taux de remplissage national des barrages plafonnait à 34,1% au 25 août 2025, soit 5.729 millions de m³ stockés. Derrière cette moyenne, des disparités régionales importantes révèlent la fragilité de certains bassins face au stress hydrique.
Des zones relativement sécurisées
Le bassin du Bouregreg enregistre le taux le plus élevé avec 63,4%, grâce notamment au barrage Sidi Mohamed Ben Abdellah, qui concentre à lui seul plus de 652 millions de m³. Une réserve vitale qui sécurise l’approvisionnement en eau potable pour l’axe Rabat-Salé.
Le Loukkos affiche également une situation favorable avec 51,1% de remplissage et près d’un milliard de m³ disponibles. Plusieurs barrages s’y distinguent, notamment Chefchaouen (90%), Charif El Idrissi (89%) et Oued El Makhazine (82%). Le bassin du Sebou, qui englobe le plus grand barrage du Royaume, Al Wahda, se maintient à 46% avec un volume total de 2.558 millions de m³. Des retenues plus modestes, comme Allal El Fassi (97%) ou Bouhouda (83%), confirment cette dynamique positive.
Dans les zones arides de l’Est, le bassin Guir-Ziz-Rhéris atteint 48,8%, porté par Hassan Addakhil (58%) et Kadoussa (34%).
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Des régions sous tension
Ailleurs, la situation est plus contrastée. Dans le Tensift, le taux global atteint 42,2% avec 96 millions de m³, mais les écarts sont marqués : Sidi Mohamed Ben Slimane Jazouli affiche 81%, tandis que Lalla Takerkoust plafonne à 20%. Marrakech et ses environs dépendent directement de ces retenues.
Le bassin de la Moulouya ne dépasse pas 27,4% de remplissage, malgré la bonne performance du barrage Sur Oued Za, plein à 100%. Les grands barrages comme Mohammed V ou Hassan II restent à des niveaux alarmants (15%).
Encore plus critique, le bassin Draa-Oued Noun affiche seulement 29%. Mansour Dahbi concentre l’essentiel des réserves (178,7 millions de m³ à 40%), alors que les autres barrages stagnent en dessous de 25%.
Dans le Souss Massa, région fortement dépendante de l’agriculture, le taux moyen tombe à 18,6%, soit 136 millions de m³ stockés. Les retenues stratégiques comme Youssef Ben Tachfine et Ahl Souss s’approchent dangereusement du seuil d’alerte, en dessous de 15%.
Enfin, l’Oum Errabia affiche la situation la plus préoccupante : 10,3% seulement, avec des barrages de grande capacité en état critique. Al Massira, deuxième plus grand barrage du pays, n’est rempli qu’à 3%. Bin El Ouidane et Ahmed El Hanssali stagnent à 15%, compromettant l’approvisionnement en eau dans une large partie du centre du pays.
Les participants remercient l'Agence Bayt Mal Al-Qods Acharif et le roi à l'issue de la 16e édition des colonies de vacances.
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