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Le dialogue social n’est pas gratuit. C’est un fait. Selon Younes Sekkouri, ministre de l’Inclusion, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences, le dialogue social a laissé une empreinte budgétaire substantielle, atteignant près de 27 milliards de dirhams pour l’État, excluant la session d’avril 2024.
Cette affirmation, faite lors d’une réunion à la Fondation Fkih Tétouani à Salé, révèle l’engagement du gouvernement envers l’emploi, placé en tête de liste dans tous les secteurs ministériels.
Sekkouri décompose l’État social en quatre piliers fondamentaux
Le premier étant la protection sociale. Il a souligné le leadership international du Maroc dans ce domaine, avec un investissement annuel d’environ 10 milliards de dirhams pour la généralisation de cette protection.
Les relations de travail, deuxième point, comme un domaine nécessitant une régulation adéquate pour résoudre les problèmes liés aux contraintes économiques et du marché. Les discussions en cours sur la législation du travail s’inscrivent dans cette perspective.
Les services publics constituent le troisième pilier de l’État social. Leur absence étant une source d’aggravation des disparités sociales. Le gouvernement reconnaît cette réalité et s’engage dans des actions concrètes, notamment dans le domaine de l’éducation.
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Concernant le coût du dialogue social, principalement alloué aux secteurs-clés tels que la santé, l’enseignement supérieur et l’éducation, Sekkouri a souligné l’intention du gouvernement de mener des réformes spécifiques pour renforcer le capital humain dans chaque secteur.
La quatrième composante de l’État social concerne les politiques de soutien à l’emploi, axées sur l’investissement et la médiation. Le gouvernement reste concentré sur l’élaboration de nouvelles politiques visant à encourager et à soutenir l’emploi, une priorité transversale.
Sekkouri a cité le roi Mohammed VI pour illustrer l’engagement royal envers les affaires sociales, soulignant ainsi l’aspect pratique de l’État social.
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