Santé : les étudiants en médecine boycottent les épreuves finales
Lors d'un sit-in des étudiants en médecine © DR
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Les facultés de médecine et de pharmacie du Royaume sont confrontées à une vague de contestation inédite. Ce mercredi, les amphithéâtres ont résonné d’un silence inhabituel, alors que les étudiants ont décidé de boycotter massivement les épreuves de fin d’année, marquant ainsi leur opposition ferme aux décisions gouvernementales.
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Salles d’examen désertes
Les salles d’examen prévues pour accueillir les étudiants dès le début de cette semaine étaient étonnamment désertes. À Casablanca, notamment, devant la faculté de médecine et de pharmacie, peu d’étudiants ont franchi le seuil des portes. Certains ont préféré faire demi-tour, inquiets à l’idée d’être interpellés pour rassemblement non autorisé, alors que des forces de l’ordre étaient visibles aux abords du campus, rapporte plusieurs sources concordantes.
Cette situation est le reflet d’une crise qui perdure depuis près d’un an et qui, selon un sondage de la Confédération nationale des étudiants du Maroc (CNEM), bénéficie du soutien de plus de 90% des étudiants à l’échelle nationale. Des propositions ont été avancées par le gouvernement pour apaiser les tensions, mais elles ont été rapidement rejetées par les représentants étudiants, laissant présager un enlisement du conflit.
Face à cette impasse, le porte-parole du gouvernement, Mustapha Baïtas, a rappelé lors de son point de presse hebdomadaire que l’Exécutif resterait inflexible sur la réforme des cursus. Il a confirmé que la durée des études dans les domaines médicaux serait réduite de sept à six ans, précisant que les diplômes de docteur en médecine, en pharmacie et en chirurgie dentaire seraient désormais obtenus après six années de formation, une mesure qui continue de diviser.
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