Saison de chasse 2022-2023 : un bilan satisfaisant !
Session ordinaire du Conseil supérieur de la chasse © DR
A
A
A
A
La plupart des indicateurs du secteur de la chasse ont enregistré une évolution positive durant la saison 2022-2023. C’est ce qui ressort du bilan présenté, lundi 10 juillet à Rabat, lors de la session ordinaire du Conseil supérieur de la chasse.
Présidée par le ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, Mohamed Sadiki, la réunion du conseil a été une occasion d’évaluer le bilan de la saison de chasse écoulée marquée par des prélèvements « satisfaisants ».
Malgré des conditions climatiques difficiles avec peu de précipitations, les prélèvements de perdrix Gambra, une espèce emblématique du gibier marocain, ont été acceptable, avec une moyenne de 1,6 perdrix abattue par chasseur et par journée de chasse.
Aussi, cette saison a été caractérisée par la mise en œuvre de la stratégie nationale cadrant la maîtrise des populations de sanglier dans les différentes régions du Royaume. Jusqu’au 15 juin de cette année, 537 battues ont été organisées dans 360 points noirs répartis sur le territoire national.
Lire aussi : Stress hydrique : pleine mobilisation du Maroc !
767 battues dans les zones amodiées
Parallèlement à ce programme, 767 battues ont été effectuées dans les zones de chasse amodiées et en dehors des points noirs, ainsi que 132 battues particulières. Au total, 8.221 sangliers ont été abattus lors de l’ensemble des battues organisées.
Lors de cette saison, environ 70.000 chasseurs ont pratiqué la chasse dans les zones ouvertes et les territoires de chasse amodiés aux associations et aux organisateurs de chasse touristique. Ces territoires amodiés couvrent près de 4 millions d’hectares, répartis sur 1.490 lots, dont 1.251 lots réservés à la chasse associative et 172 lots de chasse touristique.
Pour sa part, Mohamed Sadiki a souligné l’importance économique de ce secteur et son rôle dans la préservation de la biodiversité. Il a également salué les efforts de l’Agence nationale des eaux et forêts (ANEF) et de la Fédération royale marocaine de chasse dans le soutien et la promotion de cette activité.
Lire aussi : Campagne agricole 2022/2023 : quelles prévisions ?
Gestion des territoires de chasse
La politique d’amodiation du droit de chasse adoptée par l’ANEF vise à encourager les associations cynégétiques et les sociétés de chasse à s’impliquer davantage dans la gestion des territoires de chasse. Ceci, en réalisant des opérations d’aménagement cynégétique telles que l’agrainage, les cultures à gibier, l’aménagement des points d’eau, le gardiennage et le repeuplement. À cet effet, 126.600 perdreaux, issus d’élevage, ont été lâchés dans les lots amodiés.
Dans le cadre de la stratégie « Forêts du Maroc 2020-2030 », l’ANEF œuvre en étroite collaboration avec ses partenaires à développer le domaine de la chasse. Elle a notamment conclu une convention de partenariat avec la Fédération royale marocaine de chasse durant la période 2023-2027. L’accord porte sur la formation et la sensibilisation dans le domaine de la chasse, la lutte contre le braconnage, la réhabilitation et préservation de la faune sauvage, et le développement de la chasse au Maroc.
En outre, l’ANEF soutient l’activité de la chasse touristique en partenariat avec l’Association des organisateurs de chasse et de pêche touristique au Maroc, qui compte 92 sociétés de chasse touristique.
Lire aussi : La conjoncture économique sous la loupe de la DTFE
Un impact économique significatif
La chasse est un outil de développement local. Plusieurs secteurs parallèles tirent profit de cette activité, spécialement les secteurs de vente des équipements de chasse, les armuriers, le transport, l’hôtellerie, la restauration et les unités de production de gibiers d’élevage.
De plus, ce secteur génère des recettes pour l’État, crée des emplois en milieu rural (1 million de journées de travail permanentes et 200.000 journées de travail temporaires) et favorise la commercialisation des produits locaux.
La chasse a également un poids économique estimé à 1 MMDH par saison de chasse, avec un investissement annuel moyen réalisé par les amodiataires du droit de chasse estimé à 60 MDH. Une part de 30% de cet investissement est réservée à l’effort de repeuplement des territoires de chasse, en vue d’assurer le développement de certaines espèces gibier.
Face à cette dynamique encourageante, l’ANEF œuvre activement pour doter le secteur de la chasse d’un arsenal juridique et d’un cadre réglementaire adaptés. Le but est de garantir une exploitation rationnelle des ressources cynégétiques et la préservation de l’équilibre écologique et de la biodiversité.
Lire aussi : Stress hydrique : le Roi prend les devants
Saison 2023-2024 : les mesures réglementaires adoptées
À l’issue de la réunion, le Conseil supérieur de la chasse a adopté les mesures réglementaires pour la saison 2023-2024. Elles comprennent les dates d’ouverture et de clôture de la chasse pour différentes espèces, ainsi que les quotas de chasse autorisés par jour de chasse. Ces mesures sont basées sur le respect des caractéristiques biologiques de chaque espèce, ainsi que leurs périodes de reproduction et de migration.
La prochaine saison de chasse débutera le 1ᵉʳ octobre 2023, pour toutes les espèces de gibier, à l’exception de la tourterelle dont la chasse sera ouverte le 27 juillet 2024. Aucun changement n’a été apporté concernant les différentes espèces de gibier autorisées à la chasse, à l’exception de la tourterelle dont le quota de prélèvement a été fixé à 40 unités au lieu de 50. De même, les obligations relatives aux battues et les montants des permis de chasse sont restés sans changement.
L’endettement pour les vacances est devenu, chez beaucoup, une évidence presque banale. On ne s’en vante pas forcément, mais on ne s’en cache plus.
Sabrina El Faiz - 2 août 2025Économie - La saison 2024-2025 enregistre un nouveau record d’exportation d’asperges avec près de 968 tonnes exportées.
Mouna Aghlal - 1 août 2025Économie - L’AMMC a visé le prospectus de l’augmentation de capital de Veolia Environnement, réservée aux salariés du groupe.
Mbaye Gueye - 1 août 2025Économie - Avec le retour de Trump, les États-Unis relancent leur soutien économique au Sahara.
Mouna Aghlal - 1 août 2025Économie - BAM fait état d'un résultat net en hausse de 27% par rapport à 2023.
Mouna Aghlal - 1 août 2025Économie - Les importations de céréales et de produits dérivés au Maroc montrent des évolutions contrastées entre 2024 et 2025, avec une hausse notable pour le blé dur et le maïs.
Ilyasse Rhamir - 1 août 2025Économie - Le Maroc lance l’extension de sa LGV vers Marrakech, un projet structurant qui transformera durablement la mobilité, l’économie et la connectivité entre les grandes villes.
Hajar Toufik - 25 avril 2025Économie - Le projet de gazoduc Nigeria-Maroc progresse : 13 pays engagés, signature intergouvernementale à venir et lancement d’un premier tronçon entre Nador et Dakhla.
Hajar Toufik - 14 juillet 2025Dossier - Entre les délais interminables, les coûts exorbitants et les parcours semés d’embûches, obtenir un visa Schengen c’est devenu…
Sabrina El Faiz - 26 juillet 2025Dossier - Pas d’attestation, pas de chantier. C’est simple, non ? Pas de couverture décennale, pas de livraison. N'y réfléchissons pas trop !
Sabrina El Faiz - 19 juillet 2025Dossier - Un accord entre Télécoms c’est toujours bon à prendre, mais qu’est-ce que cela engendre pour le consommateur final ?
Sabrina El Faiz - 28 juin 2025Dossier - Le hard-discount a-t-il trouvé LA recette miracle pour proposer LA bonne affaire ? Pas sûr… la lame peut être à double tranchant.
Sabrina El Faiz - 7 décembre 2024