Temps de lecture : 5 minutes

Accueil / Politique / Sahara : le Maroc engrange les soutiens

Sahara : le Maroc engrange les soutiens

Temps de lecture : 5 minutes

Gros plan

Temps de lecture : 5 minutes

Le Maroc continue d’engranger les victoires dans le dossier du Sahara. La cause nationale qu’il défend est à un tournant majeur avec un appui sans faille de plusieurs pays au plan d’autonomie proposé par le Royaume en 2007. Eclairage.

Temps de lecture : 5 minutes

Malgré la trêve estivale observée par les instances onusiennes, le Maroc maintient sa progression déterminée vers le ralliement du plus grand nombre de pays à sa cause nationale. Portée par une dynamique croissante et sans équivoque de soutien international envers la marocanité du Sahara, cette approche novatrice puise sa vigueur dans une diplomatie proactive et percutante.

Lire aussi : Reconnaissance par Israël de la marocanité du Sahara : une percée diplomatique majeure

Une résolution onusienne favorable

Le Royaume continue de façon sereine à engranger des avancées. Ceci survient alors que le plan d’autonomie pour le Sahara marocain bénéficie d’un soutien clair et sans équivoque de la part de plus d’une centaine de pays, incluant des nations de poids comme les États-Unis, l’Espagne et l’Allemagne. Au sein de l’ONU, le Conseil de sécurité a adopté, en octobre dernier, la résolution 2654, consacrant de manière irréversible la centralité, la prééminence, la crédibilité et la gravité de l’initiative d’autonomie comme la seule solution à ce contentieux régional, dans le cadre de la souveraineté et de l’intégrité territoriale du Royaume.

En dépit du désaccord de l’Algérie et du Polisario, l’organe exécutif de l’ONU a également renforcé le soutien massif de la communauté internationale envers l’initiative d’autonomie. De plus, 28 pays d’Afrique, du monde arabe et d’Amérique latine ont décidé d’établir des consulats généraux dans les villes de Laâyoune et Dakhla. Cette dynamique confirme à bien des égards la profondeur des droits historiques du Maroc sur ses provinces du Sud.

Un appui de taille

Le Maroc bénéficie d’un renforcement de sa position diplomatique avec la reconnaissance par les États-Unis et Israël de sa souveraineté sur le Sahara. De plus, plusieurs pays européens, tels que l’Espagne, l’Allemagne et les Pays-Bas, ont soutenu le plan marocain d’autonomie des provinces du Sud. Cette affirmation a été réitérée par de multiples pays, groupes régionaux et pétitionnaires successifs qui ont exprimé leur soutien lors de la quatrième Commission de l’Assemblée générale des Nations Unies en octobre 2022, ainsi qu’au cours du séminaire régional et de la session annuelle du Comité des 24 de l’ONU (en mai et juin derniers respectivement). Ils ont salué le processus politique et mis en lumière les efforts sincères et sérieux du Maroc, incarnés par le plan d’autonomie.

Lire aussi : Sahara : pour le Souverain, la reconnaissance d’Israël est «juste et clairvoyante»

Un processus politique au point mort

Au mois de mars dernier, une série de consultations informelles avait été lancée à l’invitation de l’envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU pour le Sahara, Staffan De Mistura. Les protagonistes clés de la question, à savoir le Maroc, le Polisario, l’Algérie et la Mauritanie, ainsi que les membres du Groupe des amis du Sahara, avaient été conviés à participer à ces réunions. L’objectif central de ces rencontres résidait dans l’examen des leçons tirées du processus politique antérieur. Cette initiative visait également à approfondir la discussion sur les positions en jeu et à maintenir la recherche active de solutions mutuellement acceptables pour faire progresser le processus politique. De Mistura avait mis en avant son optimisme quant à la possibilité de parvenir à une solution politique juste, durable et acceptée par toutes les parties, conforme aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité. Mais depuis, plus rien, à part une visite éclair de De Mistura à Alger pour rencontrer le nouveau chef de la diplomatie algérienne, Ahmed Attaf. C’était il y a quelques jours.

Lire aussi : Sahara : les soutiens au plan d’autonomie augmentent

L’analyse de Guterres

Dans un amphithéâtre bondé de l’illustre institut « Sciences Po » à Paris, Antonio Guterres avait déclaré vendredi 23 juin que le Sahara occidental avait été décolonisé de manière pacifique en 1975, à une époque où le Polisario était encore inconnu. La presse algérienne avait alors qualifié cette affirmation de volte-face du chef de l’ONU. Une étudiante marocaine l’avait interpellé au sujet du Sahara, s’étonnant que malgré la proposition d’autonomie pour le Sahara sous la souveraineté marocaine depuis 2007, l’ONU semblait traîner les pieds et bloquer toute solution. Antonio Guterres lui a répondu diplomatiquement que ce n’était pas l’ONU qui bloquait la mise en œuvre de la solution à ce conflit, mais que le problème était bloqué par ceux qui refusaient d’avancer, faisant clairement allusion à l’Algérie et aux séparatistes qu’elle soutient. D’ailleurs, Antonio Guterres a lui-même exclu la possibilité de revenir à l’idée d’un référendum d’autodétermination en expliquant que le rôle de la MINURSO est de superviser le respect du cessez-le-feu de 1991.

Lire aussi : Omar Hilale : la marocanité du Sahara est irréversiblement scellée

Pour certains observateurs, le Maroc doit passer à une politique plus offensive en déclarant le Polisario comme étant une organisation terroriste au vu des menaces proférées par ses dirigeants à l’encontre du Royaume. Dans un contexte géopolitique aussi tendu dans le Sahel, les puissances occidentales se saisiraient plus sérieusement de ce dossier en appuyant sans ambiguïté le plan marocain et en l’imposant aux adversaires du Royaume.

Laissez-nous vos commentaires

Temps de lecture : 5 minutes

La newsletter qui vous briefe en 5 min

Chaque jour, recevez l’essentiel de l’information pour ne rien rater de l’actualité


Et sur nos réseaux sociaux :

Sahara

Bilan à mi-mandat : Aziz Akhannouch face aux médias

Le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a récemment été interviewé par, conjointement, les deux chaînes nationales, Al Oula et 2M. Cet ent…
Sahara

Bilan à mi-mandat : les réalisations et défis du gouvernement d’Aziz Akhannouch

Dès l'ouverture de son discours, le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a célébré les réussites diplomatiques du Royaume, soulignant les …
Sahara

18e Congrès de l’Istiqlal : vers une nouvelle dynamique politique et idéologique

La commission préparatoire du 18e congrès du Parti de l'Istiqlal est en pleine effervescence avec la réception de 107 demandes de candidatur…
Sahara

Rapport SIPRI : le Maroc réduit ses dépenses militaires

Le très attendu rapport de l'nstitut international de recherche sur la paix de Stockholm (SIPRI) vient d'être publié. L'institut spécialise …
Sahara

Sahara : le blocage politique et l’implication algérienne discutés au Conseil de sécurité

Le Conseil de sécurité de l'ONU s'est réuni mardi à huis clos pour examiner les derniers développements dans le dossier du Sahara. La réunio…
Sahara

Parlement : les enjeux de la session du printemps

L’ouverture de la deuxième session de l’année législative 2023-2024 a vu la réélection du candidat du Rassemblement national des indépendant…
Sahara

Maroc-Belgique : un socle solide pour une coopération multidimensionnelle

La Haute commission mixte de partenariat entre le Maroc et la Belgique a tenu sa 3e réunion ce lundi 15 avril 2024 à Rabat, sous la coprésid…
Sahara

Retour de Donald Trump, good or bad pour le Maroc ?

‘’You’re fired !’’…  Pas vraiment. L’aura Donald Trump pèse sur les Américains. Le showman semble à nouveau engagé dans la course à la prési…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée Champs requis marqués avec *

Poster commentaire