Ramadan 1446 : la HACA alerte sur l’excès de publicité
Siège de la HACA. DR
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Le Conseil Supérieur de la Communication Audiovisuelle (CSCA) souligne la nécessité d’un juste milieu entre les impératifs économiques des diffuseurs et les droits du public en matière de contenus publicitaires.
Lors de sa réunion du 25 mars 2025, l’instance de régulation a rappelé plusieurs points essentiels. Avec le mois de Ramadan, période de forte activité publicitaire, les chaînes de télévision et stations de radio enregistrent une augmentation significative des annonces. Si cette manne financière est cruciale pour les médias, elle ne doit pas nuire à l’expérience des téléspectateurs, notamment les plus jeunes, sensibles à la surexposition aux publicités.
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L’encombrement des espaces publicitaires, particulièrement aux heures de grande écoute, dégrade la qualité perçue des programmes, qu’ils relèvent de l’information, du divertissement ou de la fiction. Cet excès peut également altérer la relation de confiance entre le public et les médias, y compris ceux du service public.
Publicité déguisée et manque de transparence
Par ailleurs, la HACA recense un nombre croissant de plaintes concernant des pratiques publicitaires contestables, absence de distinction claire entre contenu sponsorisé et programme éditorial, publicité déguisée en parrainage ou encore manque de transparence sur le placement de produits. Ces dérives fragilisent la crédibilité des médias.
Si des sanctions existent, le CSCA insiste sur la nécessité d’une autorégulation plus rigoureuse et d’une approche plus éthique de la publicité. Il encourage ainsi l’adoption de pratiques innovantes qui garantissent à la fois la viabilité économique des médias et la protection du public, dans un paysage médiatique en pleine mutation.
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