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Hier, jeudi 18 mai, était le dernier délai de dépôt de candidatures pour ceux qui souhaiteraient remplacer Aziz El Badraoui à la tête du Raja de Casablanca. Seulement deux dossiers ont été déposés.
Des ex-présidents veulent en effet revenir. C’est le cas de Mohamed Boudrika (2012-2016) et de Said Hasbane (2017-2018), qui sont désormais à la lutte pour prendre les rênes d’un club fragilisé par une crise financière aiguë.
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Les deux anciens présidents sont les seuls candidats en lice. D’autres noms circulaient en coulisses, comme celui de Jawad Ziyat ou de Mohamed Horani. Ces derniers, et après réflexion, se sont rétractés préférant se contenter de leur rôle d’adhérents.
Le Raja s’enfonce dans une spirale négative. Son président, Aziz El Badraoui, arrivé il y a quelques mois a jeté l’éponge, lui qui était sous le coup d’une grande pression à cause des derniers résultats négatifs qui laissent tant à désirer.
Faire du neuf avec du vieux ? Les Ultras sont contre
Les groupes Ultras du Raja s’opposent fermement à la candidature du duo Boudrika-Hasbane. Ils l’ont fait savoir dans un communiqué publié jeudi soir.
Pour eux, le club mérite mieux que ces deux ex-dirigeants, qui endossent, disent-ils, une grande part de responsabilité dans la crise actuelle des Verts. Ils ont également appelé les adhérents à assumer pleinement leur responsabilité au moment d’élire celui qui succédera à El Badraoui le 26 mai prochain, mettant en avant l’intérêt suprême du Raja.
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