Temps de lecture : 3 minutes

Accueil / Économie / Principaux résultats de l’enquête nationale sur l’entrepreneuriat

Principaux résultats de l’enquête nationale sur l’entrepreneuriat

Temps de lecture : 3 minutes

En Bref

Temps de lecture : 3 minutes

Lancée par le ministère des Finances en partenariat avec la Banque africaine de développement (BAD), l’enquête nationale sur l’entrepreneuriat a livré ses conclusions.

L’étude révèle que le profil entrepreneurial au Maroc est marqué par l’informel. Elle déplore également une pénurie de compétentes et un déficit en matière d’accompagnement.

Dans le détail, le taux d’activité entrepreneuriale est de 25% de la population âgée de 18 ans et plus, incluant les entrepreneurs établis (9%) et les entrepreneurs potentiels (16%).

Les entrepreneurs établis représentent 25% du travail salarié. 47% d’entre eux sont des entrepreneurs de vocation, alors que 53% le sont par nécessité et sont engagés dans des activités à faible productivité en raison du manque d’opportunités dans l’emploi salarié.

Quant aux entrepreneurs potentiels, ils représentent 10% des inactifs, 40% des chômeurs et 28% des travailleurs salariés. Près de 40% sont en gestation, ayant initié une action pour la création d’une entreprise, et 60% sont intentionnistes (ceux qui ont le désir d’en créer).

Entrepreneuriat : les profils et les freins

Autre enseignement à tirer de cette enquête : la plupart des entrepreneurs (60%) sont concentrés dans les régions de Casablanca, Rabat, Souss-Massa et Marrakech, où les hommes et les jeunes sont surreprésentés, mais avec un niveau d’éducation faible. L’étude montre que seulement 20% des entrepreneurs établis sont des femmes et 40% ont moins de 35 ans. De même, moins de 10% des entrepreneurs ont un diplôme universitaire ou de la formation professionnelle. Au contraire, le taux d’activité entrepreneuriale parmi les diplômés est de seulement 7%, comparé à 20% parmi les non-diplômés.

Lire aussi : Entrepreneuriat féminin : quelle réalité au Maroc ?

Par ailleurs, la plupart des entrepreneurs marocains (70%) sont dans l’auto-emploi ou gèrent des micro-entreprises dans le secteur informel. Cela s’explique par leur faible niveau de productivité qui les empêchent d’effectuer la transition vers le formel. En s’attardant sur les freins à la formalisation, l’enquête indique que les impôts sur les revenus (45%), les régulations du marché du travail (30%) et l’instabilité des revenus des activité (35%) sont les principales barrières.

Enfin, pour la plupart des entrepreneurs marocains, l’accès au financement est considéré comme l’obstacle majeur pour le développement de leurs affaires. Près de 87% des entrepreneurs établis, soit 2,28 millions d’entreprises, se plaignent de ne pas pouvoir mobiliser suffisamment de crédit ou de capital pour financer leurs investissements. Ainsi, seulement 10% des entrepreneurs de vocation et 6% des entrepreneurs de subsistance ont reçu un prêt d’une banque, et seuls 2% ont bénéficié d’un programme du gouvernement.

Lire aussi : Entrepreneuriat : quel financement pour les startups au Maroc ?

Laissez-nous vos commentaires

Temps de lecture : 3 minutes

La newsletter qui vous briefe en 5 min

Chaque jour, recevez l’essentiel de l’information pour ne rien rater de l’actualité


Et sur nos réseaux sociaux :

Entrepreneuriat

Carburants : léger repli des prix du diesel

Les automobilistes ont bénéficié d'une légère baisse du prix du diesel. Une diminution de 25 centimes par litre a été observée hier, faisant…
Entrepreneuriat

Recettes fiscales : un premier trimestre prometteur

Selon un rapport du ministère de l'Économie et des Finances, les recettes fiscales pour les trois premiers mois de l'année 2024 ont augmenté…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée Champs requis marqués avec *

Poster commentaire