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À peine quelques instants après la fin de la présentation de la réforme des retraites, les organisations syndicales ont appelé à la mobilisation le jeudi 19 janvier. Encore une grève un jeudi ?
Traditionnellement, les appels à la mobilisation sont concentrés sur les deux journées de la semaine, à savoir le mardi et le jeudi. Une manière de s’assurer de la présence des manifestants, mais aussi de permettre aux syndicats de s’organiser. Des dates pas vraiment surprenantes, dans la mesure où elles ne bousculent pas le calendrier social traditionnel.
Celui-ci est d’abord saisonnier. «Les grands mouvements sociaux se déroulent souvent l’hiver et au printemps, plus rarement l’été et pendant l’automne», rappelle dans un article des Echos paru en 2019, Bernard Vivier, directeur de l’Institut Supérieur du Travail (IST).
Le mercredi, pendant lequel les salariés doivent souvent s’occuper de leurs enfants, est à peu près exclu, tout comme le week-end.
Le lundi aussi, pour d’autres raisons, notamment du côté syndical. «Il y a toujours une sorte de veillée d’armes avant une manifestation, avec par exemple un service d’ordre à mettre en place», explique Fabrice Angei, secrétaire confédéral de la CGT. Et ce n’est pas facile de réunir tous ces acteurs un dimanche.
«On ne commence jamais une grève un vendredi !»
D’autant que pour mobiliser en vue d’établir un rapport de force, mieux vaut que les troupes soient disponibles. «Grâce aux «conquis» sociaux des 35 heures, beaucoup de salariés aménagent leur temps de travail et prolongent leur week-end», poursuit le syndicaliste.
Hors de question, donc, d’organiser quoique ce soit en fin de semaine. «C’est bien connu, on ne commence jamais une grève un vendredi !», assure Bernard Vivier.
Va donc pour le mardi et le jeudi, qui remplissent toutes les conditions nécessaires à une mobilisation de masse.
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