Plus de 50.000 morts dans la bande de Gaza

La barre des 50.000 morts a été franchie dans la bande de Gaza après plus de 18 mois de guerre, un bilan tragique qui inclut 70% de femmes et d’enfants, selon le ministère de la Santé dirigé par le Hamas. Ces chiffres, jugés fiables par les Nations unies, illustrent l’ampleur de la catastrophe humanitaire dans ce territoire assiégé et dévasté par des frappes militaires incessantes.

Dimanche, une nouvelle frappe aérienne israélienne a frappé l’hôpital Nasser de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, tuant un membre important du Hamas, Ismaïl Barhoum. L’attaque survient cinq jours après la rupture du cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, marquant une escalade des violences dans la région. Barhoum, gravement blessé lors d’une précédente frappe israélienne sur son domicile à Khan Younès, était soigné à l’hôpital au moment de l’attaque.

Le ministère de la Santé dirigé par le Hamas a indiqué que cette frappe a également fait deux autres victimes, dont un jeune homme de 16 ans qui avait été opéré quelques jours plus tôt, ainsi que plusieurs blessés parmi le personnel médical, touché à de divers degrés.

Depuis le 18 mars, après la reprise des frappes israéliennes, plus de 673 Palestiniens ont perdu la vie dans la bande de Gaza. Cette offensive a exacerbé la souffrance des habitants d’un territoire déjà dévasté par des mois de bombardements, plongeant encore plus profondément les familles palestiniennes dans le désespoir.