Auto-école (image d'illustration) © DR
Le secteur des auto-écoles est en ébullition. Les professionnels de la conduite expriment leur mécontentement face aux récentes modifications apportées au processus d’obtention du permis de conduire. L’enjeu de ces contestations réside dans l’opposition aux décisions de l’Agence nationale de la sécurité routière (NARSA), jugées précipitées et maladroites par les acteurs du secteur.
Les propriétaires et les formateurs d’auto-écoles joignent leurs forces pour critiquer ce qu’ils considèrent être des scandales et une gestion défectueuse, compromettant ainsi la qualité de la formation à la conduite au Maroc. Leur protestation résonne comme un désaccord profond avec les réformes initiées, qu’ils jugent déconnectées des réalités pratiques du terrain.
Lire aussi : Permis de conduire : après le mécontentement, la NARSA réagit
La NARSA et auto-écoles en désaccord
L’introduction du nouveau système d’examen pour l’obtention du permis de conduire a rapidement provoqué un mécontentement généralisé. Dès sa mise en œuvre, des taux d’échec extrêmement élevés ont été observés, atteignant parfois 100% dans certaines villes. Les candidats, surpris par la complexité des questions, ont souligné un écart important entre le contenu des examens et les enseignements dispensés dans les auto-écoles. L’augmentation du nombre de questions, de 600 à 1.000, a également été un facteur aggravant, rendant les examens particulièrement difficiles.
Lire aussi : Permis de conduire : annulation des premiers résultats
Les professionnels des auto-écoles ont, eux-aussi, fait part de leur frustration. Ils dénoncent la précipitation avec laquelle la réforme a été mise en œuvre, sans une coordination adéquate ni une consultation préalable avec eux. Ce manque de communication est interprété comme une négligence de leur expertise et une sous-estimation de leur rôle crucial dans le processus de formation des conducteurs.
Face aux critiques, la NARSA, à l’origine de la réforme, a maintenu que le nouveau système d’examen était conçu pour élever le standard de compétences des conducteurs, suggérant que les faibles taux de réussite reflètent ces exigences élevées. Cependant, cette explication n’a pas convaincu les professionnels des auto-écoles, qui perçoivent cette réforme comme une contrainte imposée et une remise en question de leur crédibilité.
Un appel au dialogue et à la révision
Les professionnels des auto-écoles montent au créneau. Visiblement, ils semblent s’engager dans une série de manifestations jusqu’à ce que leurs revendications soient prises en compte. En effet, ils expriment leur mécontentement face à ce nouveau système d’examen pour l’obtention du permis de conduire, critiquant surtout leur exclusion du processus d’élaboration des questions théoriques. Cette démarche est jugée inacceptable par ces professionnels qui estiment qu’elle nuit à la qualité de l’enseignement dispensé.
Leur frustration porte aussi sur la sélection des questions de l’examen, qu’ils trouvent non représentatives du contenu enseigné dans les auto-écoles. Ils soulignent le décalage entre la nouvelle plateforme d’examen et les besoins réels des apprenants, ce qui, selon eux, témoigne d’une méconnaissance des réalités du secteur de la formation à la conduite.
Ainsi, les formateurs et propriétaires d’auto-écoles demandent une refonte du système d’examen. Ils appellent à un dialogue ouvert avec la NARSA pour repenser l’approche de l’examen et proposent une baisse du seuil de réussite, suggérant un ajustement de la note de passage de 32 à 30 sur 40.
Enfin, ces professionnels plaident pour la suppression des questions qu’ils jugent non pertinentes et réclament l’intégration de nouvelles questions alignées sur les tests pratiques. Une démarche qui vise, disent-ils, à assurer une évaluation plus juste et représentative des connaissances acquises par les candidats.
Emploi, pauvreté, santé : tous vulnérables ?
Dossier - Il y a la pauvreté moins visible, comme les emplois précaires, le chômage des jeunes diplômés, les inégalités d’accès à la santé, l’habitat insalubre…
Sabrina El Faiz - 31 mai 2025ONCF : 237 trains par jour pour Aïd Al-Adha
Société - L’ONCF adapte son offre ferroviaire pour répondre à l’augmentation du trafic durant Aïd Al Adha 1446.
Ilyasse Rhamir - 30 mai 2025Aïd Al-Adha : lundi 9 juin déclaré jour férié exceptionnel
Société - Le gouvernement a annoncé l’instauration d’un jour férié exceptionnel pour les administrations publiques et les collectivités territoriales à l’occasion de Aïd al-Adha.
Mouna Aghlal - 30 mai 2025Crise climatique : point sur la récente vague de chaleur ayant frappé le Maroc
Société - Depuis une semaine, une soudaine vague de chaleur s'est abattue sur le Maroc, faisant grimper le mercure jusqu'à 13°C au-dessus de la moyenne pour une fin mai.
Mouna Aghlal - 30 mai 2025Protection sociale : ce que le Maroc a changé en 2023-2024
Société - Le Maroc poursuit sa mue vers un État social à travers une série de réformes ambitieuses dans le domaine de la protection sociale.
Ilyasse Rhamir - 30 mai 2025Marhaba 2025 : de nouvelles mesures pour les Marocains du monde
Société - L’ADII annonce de nouvelles mesures fiscales pour les MRE dans le cadre de l'opération Marhaba 2025.
Mouna Aghlal - 30 mai 2025Travaux : les Casablancais n’en peuvent plus !
Dossier - Des piétons qui traversent d’un trottoir à l’autre, des voitures qui zigzaguent… À croire que les Casablancais vivent dans un jeu vidéo, sans bouton pause.
Sabrina El Faiz - 12 avril 2025Faux et usage de faux, la dangereuse fabrique de l’illusion
Dossier - Un faux témoignage peut envoyer un innocent en prison ou blanchir un coupable. Un faux diplôme casse la méritocratie. Un faux certificat peut éviter une sentence.
Sabrina El Faiz - 24 mai 2025Aïd Al-Adha : amende pour le sacrifice du mouton ? Le vrai du faux
Société - À quelques semaines de Aïd Al-Adha, une rumeur sur une prétendue amende pour le sacrifice du mouton sème le doute chez les Marocains.
Hajar Toufik - 16 mai 2025IA : avons-nous encore un libre arbitre ?
Dossier - Confiance dans les GPS, les avis en ligne ou des suggestions d'algorithme, nous déléguons notre libre-arbitre à des logiques invisibles.
Sabrina El Faiz - 3 mai 2025Métier passion au Maroc, la réalité derrière le rêve
Dossier - Sommes-nous tous voués à souffrir ? Quand on aime son métier passion, on ne compte apparemment pas ses heures.
Sabrina El Faiz - 18 janvier 2025Affaire Escobar du Sahara : Latifa Raâfat cible de cyberharcèlement
Société - Dans l’affaire «Escobar du Sahara», une déclaration de Saïd Naciri relance l'attention sur Latifa Raâfat, aujourd’hui prise dans une tourmente médiatique inattendue.
Hajar Toufik - 14 mai 2025
bonjour
nous jouons avec le feu , les détenteurs de l’agrément d’auto école doivent être des personnes qualifiées et non des illétrés, on ne donne pas un papier à des gens qui nous fabriquent des machines à tuer , on est en face à un phénomene de SIBA personne ne veut se soumettre aux régles , la NARSA doit tenir bon c’est dans l’interet de 40 millions de marocains et marocaines
cordialement