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La Fédération nationale de l’enseignement (FNE) rejette le « nouveau statut unifié » des fonctionnaires de l’Éducation nationale, récemment adopté en Conseil de gouvernement. En réaction, elle a appelé à une grève nationale ce jeudi accompagnée d’un sit-in devant le ministère de l’Éducation nationale et d’une marche vers le Parlement. De plus, elle a encouragé la tenue de sit-in dans les établissements d’enseignement scolaire pendant trois jours, à partir d’aujourd’hui.
En effet, la principale critique de la FNE à l’égard du nouveau statut concerne le traitement des enseignants contractuels par rapport à ceux recrutés avant la contractualisation. Selon le syndicat, ce nouveau statut ne résout pas de nombreuses questions en suspens depuis des années, notamment la question de la contractualisation. Les enseignants contractuels resteraient affiliés aux académies, tandis que les enseignants recrutés avant la contractualisation seraient considérés comme des fonctionnaires relevant du ministère de l’Éducation nationale.
À cet égard, la FNE estime que le nouveau statut n’a fait qu’aggraver les inégalités et les injustices entre les enseignants, sans offrir d’avantages supplémentaires à la profession. Il aurait également officialisé des tâches précédemment accomplies de manière volontaire, telles que la participation au contrôle des examens, à la correction des feuilles d’examen normalisées et aux réunions avec les parents. Désormais, les enseignants sont tenus par la loi de remplir ces tâches sous peine de sanctions disciplinaires.
En outre, la Fédération dénonce le non-aboutissement des refnevendications de divers groupes de fonctionnaires de l’éducation nationale, notamment les assistants pédagogiques et administratifs, les cadres d’orientation et de planification. Elle déplore aussi l’exclusion des éducateurs et éducatrices du préscolaire du nouveau statut, le maintien du plafonnement de l’âge limite d’accès au métier d’enseignant à 30 ans et le refus du ministère d’accorder des indemnités aux enseignants travaillant dans les zones enclavées.
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