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Alors que l’offensive russe continue dans le Donbass avec toutefois des «avancées minimes», comme le précise le dernier bulletin du renseignement britannique, et que Kiev compte sur les livraisons récentes de pièces d’artillerie occidentales plus performantes, Moscou dit ne plus se concentrer «uniquement» sur l’est de l’Ukraine. Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a fait savoir que les objectifs de Moscou en Ukraine concernaient aussi «une série d’autres territoires», évoquant «les régions de Kherson et Zaporijia», actuellement sous contrôle russe, comme des objectifs militaires à long terme. «La géographie est différente maintenant. Ce ne sont plus seulement les “Républiques populaires de Donetsk et Louhansk” [les territoires séparatistes de l’est de l’Ukraine], ce sont aussi les régions de Kherson et Zaporijia [dans le Sud] et une série d’autres territoires, et ce processus continue, de façon constante et opiniâtre», a-t-il déclaré lors d’une interview avec l’agence de presse RIA Novosti et la chaîne Russia Today (RT). Et de prévenir que, si l’Occident continuait de fournir à l’Ukraine des armes de longue distance, comme les lance-roquettes multiples américains Himars, les objectifs géographiques de la Russie évolueraient encore. «Car nous ne pouvons permettre que, dans la partie d’Ukraine contrôlée par [Volodymyr] Zelensky ou son remplaçant, se trouvent des armes qui peuvent menacer directement notre territoire ou celui des républiques [séparatistes] ayant déclaré leur indépendance ou voulant choisir seules leur avenir», a-t-il menacé.
Pour le chef de la diplomatie russe, mener des pourparlers avec Kiev pour mettre fin à l’offensive de la Russie en Ukraine n’aurait «dans la situation actuelle, aucun sens». Une déclaration appuyée par le président russe Vladimir Poutine, qui a affirmé mercredi que l’Ukraine n’a pas respecté un accord de paix préliminaire. Il note ne pas avoir observé de volonté de la part de l’Ukraine de respecter les termes de paix préliminaire qui avait été, selon lui, «pratiquement atteint» en mars, sans toutefois fournir plus de détails. «Le résultat dépend évidemment de la volonté des parties de mettre en place les accords qui ont été trouvés. Nous voyons aujourd’hui que ce n’est pas la volonté du pouvoir en place à Kiev», a dit Vladimir Poutine. Des négociations de paix se sont tenues en mars, les deux parties faisant des propositions. Les pourparlers se sont conclus sans qu’aucun accord ne soit trouvé.
Le président russe, en visite à Téhéran depuis mardi, a rencontré ses homologues iranien et turc lors d’un sommet sur la Syrie, largement dominé par le conflit en Ukraine. Vladimir Poutine a appelé à lever les restrictions occidentales sur les céréales russes pour obtenir des avancées dans l’exportation de la production agricole ukrainienne, actuellement bloquée à cause de l’invasion du pays par la Russie. «Nous faciliterons l’exportation des céréales ukrainiennes, mais en partant du fait que toutes les restrictions liées aux livraisons aériennes à l’exportation des céréales russes soient levées», a-t-il affirmé.
Par ailleurs, la Maison-Blanche a accusé, mardi 19 juillet, la Russie de «travailler à l’annexion des territoires ukrainiens», en utilisant le même «mode d’emploi» que pour la Crimée en 2014. Selon Washington, «le gouvernement russe dispose de plans détaillés pour annexer un certain nombre de régions en Ukraine, dont Kherson, Zaporijia et l’ensemble des oblasts de Donetsk et Louhansk». Les représentants «illégitimes» que Moscou a imposés dans ces zones «vont organiser des référendums fantoches sur la réunification avec la Russie», «peut-être en septembre lors des élections régionales russes». Et d’ajouter qu’en parallèle,Moscou cherche à y installer des banques russes pour généraliser l’usage du rouble, «force les résidents à demander la citoyenneté russe», «impose ses fidèles dans les services de sécurité», tout en «sabotant l’Internet civil».
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