Maroc, première puissance halieutique du continent

Mbaye Gueye
Temps de lecture :

Pêche côtière et artisanale : 6,14 MMDH à fin juillet 2025Image d'illustration © DR

A
A
A
A
A

Le Maroc possède une façade maritime de plus de 3.400 kilomètres et un espace de 1,2 million kilomètres carré. Ce don de la nature fait du Royaume, une des côtes les plus poissonneuses au monde. Selon Jeune Afrique, ce n’est pas un hasard si le Maroc occupe la première place du podium halieutique du continent. JA rapporte le Royaume est le 1ᵉʳ producteur de poissons en Afrique et 1ᵉʳ exportateur de sardines. «Le secteur génère 2,3% du PIB, 220.000 emplois directs et 500.000 emplois indirects. C’est dire que la pêche pèse lourd», peut-on lire.

Le magazine panafricain explique l’essor du secteur dans le tissu économique comme à Casablanca : «Dès 1907, le port est aménagé, notamment par la société Schneider, pour devenir une structure moderne. Vingt ans plus tard, grâce à ces installations, Casa pêche les 3/5 de tout le poisson capturé dans le Royaume».

Nos confrères rappellent que pendant la première moitié du XXᵉ siècle, l’évolution est fulgurante et le secteur se métamorphose. En 1949, le pays compte 50 chalutiers, 180 sardiniers, 700 palangriers, avec un total de 1.500 marins, dont un millier de Marocains.

Lire aussiPêche côtière et artisanale : hausse de 8% de la valeur des produits commercialisés à fin septembre (ONP)

Le secteur halieutique marocain, en pleine expansion, voit se développer une industrie connexe axée sur la conserverie et la valorisation des sous-produits comme les farines, l’huile et les pâtes de poisson. Les conserves sont principalement destinées à l’exportation vers la France, les territoires français d’outre-mer et la Grande-Bretagne. L’objectif post-indépendance, est clair : intégrer des approches scientifiques pour optimiser les techniques de pêche.

Aujourd’hui, le Maroc est bien équipé pour relever les défis du XXIᵉ siècle. Contrairement au siècle précédent, la pêche ne représente plus l’unique ressource maritime. La pisciculture connaît un essor considérable, occupant une part de marché de plus en plus importante. Ce développement est accompagné d’une modernisation générale du secteur halieutique, sans pour autant négliger les traditions.

L’État marocain s’emploie également à réhabiliter des villages de pêcheurs dans le Sud, cherchant ainsi à allier modernité et patrimoine. Cette approche témoigne d’un équilibre entre innovation et respect des traditions locales.

Dernier articles
Les articles les plus lu
7 choses à savoir sur la 5G au Maroc

Économie - Les trois opérateurs nationaux ont activé leur 5G simultanément. Une synchronisation parfaite… qui inquiète.

Sabrina El Faiz - 15 novembre 2025
Le 10ᵉ Congrès de l’OEC met l’IA au centre de la profession

Économie - Plongée au cœur du 10ᵉ Congrès de l’OEC, où intelligence artificielle (IA), durabilité et formation des talents deviennent les piliers d’une nouvelle stratégie pour une profession comptable marocaine modernisée, éthique et tournée vers l’avenir.

Ilyasse Rhamir - 14 novembre 2025
Tourisme : plus de 220 professionnels néerlandais réunis à Rabat

Économie - Rabat accueille pour la première fois le congrès annuel de la Fédération néerlandaise de l’industrie du tourisme, renforçant le tourisme marocain et rassemblant plus de 220 professionnels néerlandais.

Hajar Toufik - 14 novembre 2025
Tanger-Tétouan-Al Hoceima : une région en pleine mutation démographique et économique

Économie - Dans une région en pleine effervescence industrielle, le marché immobilier tente de suivre le rythme, entre croissance, ambitions et inégalités d’accès au logement.

Mouna Aghlal - 14 novembre 2025
Ayam Immo démarre aujourd’hui à Tanger

Économie - Après avoir fait escale dans plusieurs villes, la tournée nationale d’Ayam Immo 2025 pose aujourd’hui ses valises à Tanger.

Article sponsorisé - 14 novembre 2025
L’IA au cœur de la nouvelle dynamique économique marocaine

L’IA, la transparence financière et la formation des talents émergent comme des leviers essentiels pour renforcer la compétitivité du Maroc face aux mutations économiques mondiales.

Rédaction LeBrief - 14 novembre 2025
Voir plus
Visa Schengen : le cauchemar européen à prix d’or

Dossier - Entre les délais interminables, les coûts exorbitants et les parcours semés d’embûches, obtenir un visa Schengen c’est devenu…

Sabrina El Faiz - 26 juillet 2025
Coût, impact… tout savoir sur la nouvelle LGV Kénitra-Marrakech

Économie - Le Maroc lance l’extension de sa LGV vers Marrakech, un projet structurant qui transformera durablement la mobilité, l’économie et la connectivité entre les grandes villes.

Hajar Toufik - 25 avril 2025
Où en est l’avancement du gazoduc Nigeria-Maroc ?

Économie - Le projet de gazoduc Nigeria-Maroc progresse : 13 pays engagés, signature intergouvernementale à venir et lancement d’un premier tronçon entre Nador et Dakhla.

Hajar Toufik - 14 juillet 2025
BTP : le Maroc bétonne ses règles

Dossier - Pas d’attestation, pas de chantier. C’est simple, non ? Pas de couverture décennale, pas de livraison. N'y réfléchissons pas trop !

Sabrina El Faiz - 19 juillet 2025
Régions : qui profite vraiment du Maroc des grands chantiers ?

Économie - Le Maroc construit partout, mais se développe-t-il partout ? Analyse région par région…

Sabrina El Faiz - 25 octobre 2025
Indemnités CNSS 2025 : nouveaux plafonds et conditions d’exonération

Économie - Un arrêté du 19 mai 2025 redéfinit les règles d’exonération des indemnités liées au transport, à la représentation ou aux aides sociales. La CNSS est désormais dotée d’un cadre harmonisé avec la fiscalité, garantissant plus de clarté pour les employeurs.

Ilyasse Rhamir - 20 octobre 2025
pub

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée Champs requis marqués avec *

Poster commentaire