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L’entente politique entre le Maroc et l’Espagne donne ses fruits en matière de lutte contre l’immigration illégale. Le flux d’immigration irrégulière a baissé de 44% entre le 1er janvier et le 15 avril dernier.
Selon des données bimensuelles, publiées lundi par le ministère espagnol de l’Intérieur, 5.208 migrants irréguliers sont entrés en Espagne contre 9.302 personnes par rapport à la même période en 2022. La même source ajoute que le nombre d’entrées illégales par voie terrestre et maritime au royaume ibérique a accusé une baisse, respectivement de 77% et de 39,2%. Les autorités espagnoles recensent également une forte baisse des entrées via Sebta et Melilia.
Cette importante régression est notamment due à la chute considérable des arrivées via les Îles Canaries, archipel situé à quelque 2.500 km de la côte atlantique marocaine et qui l’une des voies migratoires les plus empruntées par les migrants. Les données du ministère ont d’ailleurs révélé que seules 2.376 personnes y ont débarqué jusqu’à mi-avril , contre 6.359 en 2022, soit une baisse de 62,6%.
Lire aussi : Pedro Sanchez défend les relations avec le Maroc devant les députés espagnols
En revanche, pas d’amélioration dans les îles Baléares qui sont visiblement devenues la porte d’entrée privilégiée des migrants irréguliers. On apprend ainsi que 2.516 personnes sont arrivées dans cette zone insulaire, contre 1.695 entrées en 2022.
Selon les médias espagnols, cette baisse s’explique par le contrôle renforcée pratiqué par le Maroc sur ceux qui quittent son territoire, après la réconciliation entre Rabat et Madrid, suite à la décision du gouvernement Pedro Sanchez, en mars 2022, de soutenir le plan d’autonomie marocain pour le Sahara.
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