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L’Institut royal des études stratégiques (IRES) vient de publier le «Livre blanc sur le Sahara marocain». Cet ouvrage exhaustif retrace les origines du différend autour des provinces du Sud. Dans une première partie, il met en lumière le démantèlement colonial de l’Empire chérifien au 19e et au 20e siècle. Les auteurs affirment que les tribus du Sahara ont toujours été marocaines, et que le Royaume a respecté la légalité internationale sur cette question.
Un développement décentralisé au Sahara
S’agissant, de la seconde section de ce livre, elle est dédiée à la situation actuelle dans le Sahara. Elle explique la primauté accordée au développement décentralisé grâce à la vision royale. Cette partie démontre que l’État marocain dynamise les activités dans les provinces du sud, et ce, en plaçant l’Homme au cœur de ses priorités. Ains, le livre réitère l’engagement continu du pays envers le bien-être des populations sahraouies.
Camps de Tindouf, où la zone de non-droit
De son côté, la troisième partie se penche sur les camps de Tindouf, une zone de non-droit sur le territoire algérien. Elle révèle les divisions internes au sein du Polisario. Il en ressort aussi que ce groupe agit comme un facteur de déstabilisation dans la région du Sahel-Sahara.
Instrumentalisation du conflit du Sahara par l’Algérie
Le dernier chapitre du Livre blanc détaille, pour sa part, comment l’Algérie, en tant que partie prenante du conflit du Sahara, a systématiquement instrumentalisé ce différend. Le pays a obstinément entretenu le conflit, compromettant ainsi le développement du Maghreb. Malgré les tentatives de réconciliation du Maroc depuis son indépendance, l’Algérie a continuellement décliné ces avances, mettant en péril la stabilité régionale.
Un ouvrage appuyé par des références internationales
Enfin, ce Livre blanc est étayé par une chronologie détaillée et plus de 130 références bibliographiques internationales. L’IRES souligne que la version amazighe de cet ouvrage est en cours de réalisation, offrant ainsi une perspective complète et diversifiée sur cette question complexe.
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