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250 milliards de dollars. C’est le montant que pourrait rapporter cette taxe mondiale que le G20 veut appliquer.
Le gouvernement brésilien, actuellement à la tête de la présidence tournante du G20, aborde avec détermination cette question économique cruciale. Cette proposition ambitieuse sera au cœur des discussions lors du prochain sommet du G20 prévu en novembre à Rio de Janeiro.
Le ministre brésilien des Finances, Fernando Haddad, a récemment fait part de cette initiative, soulignant l’importance de mobiliser les 20 économies les plus puissantes du monde pour parvenir à un accord sur ce sujet majeur. Il a également signalé le soutien des États-Unis à cette proposition, ce qui renforce son potentiel d’adoption.
Selon Haddad, l’adoption d’une taxe mondiale sur la fortune des ultra-riches nécessite une approche concertée au sein du G20. Une action unilatérale d’un seul pays serait inefficace et risquerait de générer des tensions entre les États, voire de déclencher une « guerre fiscale » nuisible à tous.
Une concertation entre les membres du G20
Pour concrétiser cette proposition, le ministre brésilien a détaillé un plan en trois volets. Premièrement, il préconise un échange de données entre les pays membres du G20 afin de garantir une mise en œuvre efficace de la taxe. Deuxièmement, il suggère un soutien technique de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) pour faciliter la mise en place de cette mesure fiscale. Enfin, il propose une période de transition courte pour mettre en œuvre ces mesures, démontrant ainsi l’engagement ferme des pays membres en matière de réforme fiscale.
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L’objectif ultime de cette taxe sur la fortune des ultra-riches est de générer des revenus substantiels qui pourraient être réinvestis dans des initiatives cruciales telles que la transition écologique. Selon les estimations de certains économistes, cette taxe pourrait rapporter plus de 250 milliards de dollars par an à l’échelle mondiale, offrant ainsi une source de financement importante pour des projets visant à atténuer les effets du changement climatique et à promouvoir le développement durable.
Au-delà de son aspect financier, cette proposition soulève des questions essentielles sur la justice sociale et la répartition équitable des richesses. En taxant la fortune des ultra-riches, les gouvernements pourraient contribuer à réduire les inégalités économiques et à promouvoir un développement plus inclusif.
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