Hassan Laaziri, président de l’Association Marocaine des Investisseurs en Capital (AMIC) © DR
Le rapport annuel de l’Association Marocaine des Investisseurs en Capital (AMIC), a indiqué que le secteur du capital investissement au Maroc a levé 3,887 milliards de dirhams (MMDH). Cette performance porte le total des levées de fonds à 13,765 MMDH sur la période 2018-2024, soit une progression de près de 50% par rapport à la période précédente (2012-2017).
Le rapport, fruit d’une étude du cabinet Grant Thornton pour l’AMIC, montre une évolution notable dans la composition des investisseurs. Les acteurs marocains représentent désormais 53% des levées sur 2018-2024, contre 25% auparavant, tandis que les organismes de développement internationaux et les banques/sociétés de gestion d’actifs en concentrent 65%.
Côté investissements, 1,699 MMDH ont été injectés en 2024 dans 40 opérations (23 nouvelles entreprises et 17 réinvestissements), portant à 15,7 milliards de dirhams les montants cumulés. Le secteur des services domine (41%), suivi par la santé et l’éducation. Casablanca-Settat capte à elle seule 72% des montants investis.
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L’amorçage et le capital-risque, bien qu’en forte croissance en nombre (63% des opérations sur 2018-2024), ne représentent que 9% des montants investis, contre 84% pour le capital développement, dont le ticket moyen atteint 136 MDH.
En matière de désinvestissements, 1,067 MMDH ont été réalisés en 2024. Depuis 2018, les sorties ont totalisé 5,7 MMDH, avec une forte montée du marché secondaire (44% des sorties) et une reprise des introductions en bourse (22%). Le taux de rendement interne moyen s’établit à 12% sur la période 2000-2024.
Pour le président de l’Association Marocaine des Investisseurs en Capital (AMIC), Hassan Laaziri, cette dynamique traduit la réussite des trois piliers du private equity : levées, investissements et désinvestissements, soutenant un écosystème en pleine maturité et attirant une nouvelle génération d’entrepreneurs. L’AMIC, forte de ses 33 membres actifs, joue un rôle central dans ce développement.
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