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La propriété intellectuelle est un pilier essentiel dans tous les aspects de la vie au Maroc, comme l’a souligné Daren Tang, directeur général de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI), en mettant en lumière l’importance du Zellige, tant en milieu urbain que rural. Tang a noté que la propriété intellectuelle ne se limite pas au domaine industriel, mais englobe également les aspects patrimoniaux, ce qui a des répercussions significatives sur la culture et l’économie marocaines.
Les discussions entre Tang et le ministre marocain de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohamed Mehdi Bensaid, ont porté sur la protection et la promotion du patrimoine culturel marocain. Ils ont évoqué divers projets visant à valoriser les savoir-faire traditionnels, tels que le projet mené en 2016 sur les Zelliges, ainsi que d’autres initiatives actuelles. Ces projets visent à adopter une approche complète et holistique de la propriété intellectuelle, en tenant compte de son impact sur le patrimoine culturel du Maroc.
Tang, en tant que premier directeur général originaire d’Asie, a souligné l’importance des cultures régionales et de leur contribution au patrimoine mondial. Il a également relevé que le Maroc a une histoire riche et diversifiée, ce qui renforce l’importance de protéger son patrimoine culturel et ses savoir-faire traditionnels.
La sauvegarde du patrimoine culturel
Les discussions ont également porté sur la manière de soutenir le patrimoine culturel marocain grâce à l’expertise de l’OMPI en matière de stratégie de marque, de marketing et d’emballage. Tang a souligné l’importance de combiner ces aspects avec la propriété intellectuelle pour renforcer la protection et la promotion du patrimoine culturel du Maroc à l’échelle nationale et internationale.
Un projet en cours entre le Maroc, l’OMPI et la ville d’Essaouira vise à faire connaître les produits traditionnels marocains au monde entier. Tang a insisté sur le fait que la propriété intellectuelle n’est pas seulement une question d’héritage, mais aussi une question d’avenir, notamment en ce qui concerne la préservation et la promotion des savoir-faire traditionnels pour les générations futures.
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La rencontre a également abordé la possibilité de soutenir de nouvelles législations en matière de droits d’auteur et de droits voisins au Maroc, ainsi que l’utilisation de l’Intelligence artificielle pour stimuler l’industrie locale et créer des emplois pour les jeunes.
Bensaid a souligné l’importance économique des savoir-faire traditionnels, qui font vivre des milliers de mâallems à travers le Royaume. Il a insisté sur la nécessité de protéger et de mettre en valeur ces savoir-faire, tant au niveau national qu’international.
Il a également souligné l’importance de la coopération internationale dans la protection du patrimoine culturel marocain contre les menaces extérieures, notamment en travaillant avec des organisations telles que l’OMPI.
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