Importations de céréales : les chiffres de 2024
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Selon les données fournies par la fédération nationale des négociants en céréales et légumineuses (FNCL), entre janvier et novembre 2023 et la même période en 2024, les importations totales de produits (toutes catégories confondues) ont augmenté de 9 %, passant de 10,56 millions de tonnes à 11,48 millions de tonnes. Cette hausse reflète une croissance notable des volumes de céréales, avec une augmentation globale de 10 %, atteignant 9,33 millions de tonnes en 2024 contre 8,50 millions en 2023. Cette progression a été particulièrement marquée pour certaines catégories :
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Les importations de blé dur enregistrent une hausse impressionnante de 31%, passant de 460.000 tonnes à 1.000.000 tonnes. Cette progression traduit une demande accrue pour ce produit stratégique. Le maïs suit une trajectoire positive avec une augmentation de 16%, représentant 343.822 tonnes supplémentaires. Quant à l’orge, les volumes importés croissent de 23% pour s’établir 1,15 million de tonnes, soulignant son rôle croissant dans l’agriculture et l’alimentation. Ces chiffres illustrent des besoins intérieurs en constante augmentation.
En revanche, les importations de blé tendre ont légèrement repli de 2%, avec une baisse de 94.580 tonnes. Cette baisse pourrait être liée à une amélioration des productions locales ou à des ajustements des besoins industriels.
Les produits dérivés, un secteur dynamique
Dans la catégorie des produits dérivés, les importations ont également augmenté de 4 %, passant de 2,05 millions à 2,15 millions de tonnes. Plusieurs produits ont contribué à cette tendance positive, notamment : les produits dérivés qui connaissent une dynamique de croissance remarquable en 2024, notamment dans le secteur des tourteaux et du son de blé. Les tourteaux de tournesol affichent une augmentation de 22%, reflétant leur importance dans l’alimentation animale. Les tourteaux de soja suivent cette tendance avec une hausse de 9%, confirmant leur rôle crucial dans les chaînes d’approvisionnement. Le son de blé, quant à lui, se distingue par une progression spectaculaire de 40%, marquant une demande croissante pour ce sous-produit essentiel.
Cependant, certains produits ont enregistré des baisses, comme les drèches de maïs (-19%) et le gluten de maïs (-45%), ce qui souligne la variabilité des marchés et des préférences en matière d’importation.
Comparaison des campagnes 2023/2024 et 2024/2025
Les importations de céréales ont connu une croissance globale de 5% entre les campagnes 2023/24 et 2024/25, passant de 4,39 millions de tonnes à 4,61 millions. Cette progression s’explique par des hausses marquantes dans certaines catégories clés. Le blé dur a enregistré une augmentation impressionnante de 68%, soit 172.186 tonnes supplémentaires, atteignant un total de 426.647 tonnes. Le blé tendre fourrager a doublé ses volumes, affichant une progression spectaculaire de 122%. De son côté, le maïs, un produit essentiel pour l’alimentation animale et industrielle, a vu ses importations croître de 13 %, traduisant une demande accrue.
En revanche, les importations d’orge ont chuté de 38%, une baisse significative qui pourrait refléter une évolution des préférences du marché ou une amélioration des rendements locaux. Ces chiffres illustrent des dynamiques contrastées, mettant en lumière les ajustements stratégiques dans le commerce des céréales.
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Les produits dérivés ont connu une augmentation notable de 21% entre les campagnes 2023/24 et 2024/25, passant de 1,01 million de tonnes à 1,22 million. Cette croissance reflète une demande accrue pour plusieurs produits clés. Les tourteaux de soja se démarquent avec une progression impressionnante de 71%, traduisant leur rôle essentiel dans l’alimentation animale. La pulpe de betterave, avec une hausse de 33%, souligne son importance croissante dans les secteurs agricole et industriel. Le son de blé enregistre également une augmentation significative de 25%, confirmant sa valeur dans les chaînes de production animale.
En parallèle, certains produits affichent des baisses marquées. Les drèches de maïs reculent de 29%, tandis que le gluten de maïs enregistre une chute spectaculaire de 78%. Ces diminutions pourraient refléter des changements dans les besoins du marché ou la disponibilité de substituts plus compétitifs. Cette évolution met en lumière l’adaptabilité des importations face aux exigences économiques.
Les données de 2023 et 2024 montrent une dynamique positive des importations, particulièrement dans le secteur des céréales. Cependant, une stratégie équilibrée entre approvisionnement externe et renforcement des capacités locales reste essentielle pour assurer une sécurité alimentaire durable et répondre aux besoins croissants du marché intérieur.
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