Immobilier : les transactions en forte baisse

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Les professionnels expriment leur inquiétude face à la décélération du marché immobilier, voire à la chute significative des opérations de vente. Cela intervient dans un contexte où le coût du mètre carré maintient son niveau élevé en dépit de la conjoncture économique défavorable, de l’inflation et de la dégradation du pouvoir d’achat.

Ce ralentissement du marché immobilier découle en partie de la capacité d’endettement réduite des futurs acheteurs, attribuable à l’augmentation du taux d’intérêt à quatre reprises. Actuellement, ce taux avoisine les 5%. Par ailleurs, les trois hausses successives récentes du prix du gazole (environ 13,3 DH par litre), alors que la moyenne mondiale pour le diesel se situe autour de 12,8 DH par litre, ont un impact direct sur les prix du transport et des matériaux de construction tels que le ciment, les briques, l’acier pour béton armé, le sable, le bois et le carrelage.

Il est important de noter qu’à la fin du mois de juin dernier, le nombre de transactions, un indicateur clé de la demande, a enregistré une diminution de 12%. Cette baisse des opérations de vente a été particulièrement prononcée dans le secteur de l’immobilier résidentiel (avec une baisse de plus de 10%). De plus, les transactions foncières ont subi une forte réduction d’environ 16%. Une tendance baissière similaire a été observée dans le secteur des locaux commerciaux et des magasins (affichant une baisse de 17%).