Les représentants du gouvernement et les syndicats de l’enseignement © DR
C’est officiel ! Le désaccord entre le gouvernement et les enseignants des Académies régionales de l’enseignement et de la formation (AREF), dits « contractuels », a pris fin. Le statut de tous les fonctionnaires du secteur de l’enseignement est désormais unifié. Après l’intégration des contractuels dans la fonction publique en octobre 2022, le gouvernement et les syndicats ont signé, le 14 janvier à Rabat, le procès-verbal de cet accord. Ce dernier porte sur la suppression de tous les anciens status pour repartir sur de bonnes bases. En outre, ce compromis exige l’octroi des mêmes droits et devoirs à tous les enseignants.
Par ailleurs, les ministres qui ont signé cet accord sont : les ministre de l’Éducation nationale, Chakib Benmoussa, celui chargé du Budget, Fouzi Lekjaâ, et celle de la Transition numérique, Ghita Mezzour. Du côté des partenaires sociaux signataires, il s’agit de la Fédération nationale de l’enseignement (UMT), le Syndicat national de l’enseignement (CDT), la Fédération libre de l’enseignement (UGTM) et le Syndicat national de l’enseignement (FDT).
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Les points importants
L’accord entre le gouvernement et les syndicats les plus représentatifs du secteur de l’enseignement porte sur plusieurs volets. L’annulation des 12 statuts fondamentaux des enseignants cadres contractuels et l’intégration de ces derniers dans le statut fondamental unique, en les faisant bénéficier des mêmes avantages, est l’un des points phares de ce compris. Voici les autres clauses approuvées par les syndicats :
- Unifier le parcours professionnel pour l’ensemble des cadres de l’enseignement ;
- Préserver les acquis, notamment par le maintien en poste des cadres actuels, tout en en créant de nouveaux ;
- Optimiser la situation professionnelle, sociale et morale de l’ensemble des fonctionnaires ;
- Évaluer la performance des enseignants sur la base d’indicateurs objectifs et mesurables ;
- Respecter l’éthique professionnel dans le cadre du système éducatif ;
- Mettre en œuvre de nouveaux systèmes pour motiver le personnel éducatif et administratif au sein des établissements scolaires ;
- Unifier les différentes composantes du système éducatif ;
- Garantir une égalité des chances entre les fonctionnaires ;
- Inclure les missions de la direction pédagogique et scolaire dans le nouveau statut officiel.
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Les syndicats satisfaits
S’agissant des représentants du secteur, ils ont tous exprimé leur satisfaction lors des déclarations accordées à la presse. Le secrétaire général du FDT, Abdessadek Rghioui, a d’ailleurs souligné : «Nous sommes satisfaits de cet acquis et nous aspirons toujours à ouvrir un nouveau grade pour les enseignants du secondaire et les catégories similaires d’administrateurs et autres».
De son côté, le secrétaire général de la UGTM (FLE), Youssef Allakouch, a estimé que «l’accord d’aujourd’hui se veut une étape importante qui met fin à un suspens qui a duré plus de 20 ans et qui renforce la confiance dans le dialogue sectoriel». Pour Younes Firachine, membre du bureau exécutif de la Confédération démocratique du travail (CDT), «c’est une étape importante pour contribuer et participer activement à la mise en œuvre du chantier important de réforme de l’école publique».
Enfin, cette décision vient clore une longue bataille, qui a duré plusieurs années, entre le gouvernement et les enseignants contractuels. Elle s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la feuille de route de la réforme de l’école publique 2022/2026.
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