Image d'illustration, abattoirs marocains. © DR.
Les légumes, souvent considérés comme basiques de l’alimentation quotidienne, révèlent des différences marquées entre eux. Par exemple, les tomates (qui sont des fruits, mais toujours parmi les légumes) se vendent entre 1,30 et 4,20 dirhams le kilo, illustrant leur double statut de produit essentiel et de produit sensible aux conditions météo. Ces écarts montrent aussi une tension entre la production locale, parfois insuffisante pendant l’hiver et le besoin d’importer pour répondre à une demande continue.
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Les carottes et les pommes de terre, éléments importants de la cuisine marocaine, ont des prix plus constants. Les carottes coûtent entre 1 et 2 dirhams le kilo, tandis que les pommes de terre varient entre 2,30 et 3 dirhams. Cette constance prouve l’efficacité de la production locale qui s’adapte aux besoins des ménages, malgré les défis climatiques. D’autres légumes comme les courgettes, aubergines et concombres montrent des prix plus variables. Les courgettes, par exemple, peuvent atteindre jusqu’à 5,50 dirhams le kilo, à cause de leur sensibilité au froid et de leur utilisation fréquente dans la cuisine marocaine.
Ainsi, le prix des légumes démontre un équilibre précaire, où même de petites variations peuvent avoir un gros impact sur les budgets des ménages.
Fruits : entre luxe de la diversité et besoins essentiels
Les fruits, plus encore que les légumes, sont toujours image de contraste entre nécessité et superflu. Les avocats, très prisés dans les régimes modernes, se vendent entre 10 et 17 dirhams le kilo. Ce fruit, apprécié pour ses bienfaits nutritionnels, montre comment des produits auparavant peu courants gagnent en popularité dans l’alimentation marocaine. Cependant, ces prix sont le résultat d’une logistique complexe, de la récolte au transport, jusqu’à la conservation.
D’un autre côté, les oranges, symboles du Maroc, restent abordables, entre 2,50 et 5,50 dirhams le kilo. Cultivées en abondance au Maroc, elles répondent à une forte demande tout en gardant des prix accessibles. Les bananes locales, quant à elles, coûtent entre 5 et 7,50 dirhams le kilo, montrant une production régulière, mais influencée par le climat.
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Les pommes locales et importées, à présent, considérés comme des fruits haut de gamme, se vendent à des prix plus élevés, atteignant 12 et 22 dirhams le kilo. Ces fruits sont souvent liés à des événements spéciaux et nécessitent des coûts élevés en termes de conservation et de transport. Ce qui n’était pas le cas auparavant. Les consommateurs marocains, malgré leur attrait, doivent faire face à des prix qui les rendent moins accessibles pour un usage quotidien.
Viandes et pression économique
Dans une société où la viande joue un rôle central dans les traditions culinaires, son prix et sa disponibilité sont devenus des sujets de préoccupation. Les prix au marché de gros montrent des problèmes croissants dans le secteur alimentaire. La viande de bœuf, autour de 80 à 89 dirhams le kilo, reste stable grâce à une bonne production locale. Mais ce prix, acceptable pour certains, est élevé pour beaucoup de familles, surtout avec l’inflation.
La viande d’agneau, souvent choisie pour les repas de fête, est plus chère, de 100 à 120 dirhams le kilo. Ce prix est dû à la demande depuis des saisons et aux coûts d’élevage, souvent impactés par la sécheresse et les variations dans le prix de la nourriture pour animaux. Pour de nombreuses familles marocaines, cette viande, bien qu’importante pour certaines fêtes, devient un luxe pour des occasions particulières.
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