Temps de lecture : 4 minutes
Temps de lecture : 4 minutes
Temps de lecture : 4 minutes
Le Fonds monétaire international (FMI) a légèrement revu à la hausse ses prévisions de croissance économique mondiale pour cette année. Elles sont estimées à 2,9% pour 2023 et à 3,1% pour 2024. Cela reflète la résilience de l’économie internationale en dépit des crises persistantes. Ces dernières sont liées à la guerre en Ukraine et à la gestion de l’inflation. Concernant l’Afrique subsaharienne, la croissance économique pourrait atteindre les 3,8% en 2023.
D’octobre à janvier dernier, le FMI avait prévu une progression de 0,2 point pour l’économie mondiale. Pour rappel, le fonds avait publié ses prévisions en octobre 2022, indiquant que la croissance mondiale devrait s’établir à 2,7% en 2023. «Les risques de dégradation des perspectives économiques continuent de dominer, mais ils se sont atténués», souligne le FMI. «Un regain lié à la demande comprimée dans de nombreux pays est plausible, ou une baisse plus rapide de l’inflation», ajoute l’organisation.
En outre, le chef économiste du FMI, Pierre-Olivier Gourinchas, a avancé, lors d’un point de presse, quatre raisons qui expliqueraient cette amélioration. Il s’agit de la résilience surprise de la croissance avec une meilleure adaptation en Europe face à la crise énergétique, un recul de l’inflation, la réouverture de la Chine ainsi qu’une amélioration des conditions économiques après la baisse de l’inflation et celle du dollar. En effet, celle-ci profitera aux pays émergents et en développement.
Lire aussi : Crise économique : le FMI évalue la performance du Maroc
La croissance économique en Afrique
Le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) a récemment dévoilé son rapport semestriel sur les perspectives économiques de l’Afrique. Il en ressort que la croissance économique du continent devrait dépasser celle du reste du monde au cours des deux prochaines années. Le Produit intérieur brut (PIB) devrait se stabiliser autour de 4% en moyenne en 2023 et 2024. Ce chiffre est supérieur aux moyennes mondiales prévues en 2023 et en 2024. C’est ce qu’a précisé le rapport, intitulé « Performance et perspectives macroéconomiques de l’Afrique ».
Et selon le FMI, en Afrique subsaharienne, la croissance devrait rester modérée à 3,8% en 2023, «compte tenu des retombées prolongées de la pandémie de la Covid-19, avec toutefois une modeste révision à la hausse depuis octobre, avant de passer à 4,1% en 2024».
La légère révision à la hausse pour 2023 reflète la progression de la croissance du Nigéria en 2023, grâce aux mesures prises pour résoudre les problèmes d’insécurité dans le secteur pétrolier. En revanche, en Afrique du Sud, après un rebond lié à la réouverture du pays en 2022, la croissance prévue pour 2023 équivaut à la moitié de l’année précédente, soit 1,2%. Cela résulte du recul de la demande extérieure, des pénuries d’électricité et des contraintes structurelles.
Lire aussi : Économie nationale en 2023 : quelles perspectives de reprise ?
La croissance au Maroc
Le FMI a indiqué que la croissance du PIB au Maroc va s’accélérer à 3% en 2023. Cela serait principalement le résultat d’un rebond de la production agricole et d’une progression de l’économie nationale. La même source ajoute que l’inflation devrait diminuer progressivement à environ 4% en 2023. Le déficit du compte courant devrait pour sa part retrouver son niveau normal d’environ 3% du PIB à moyen terme, grâce aux réformes structurelles.
Il convient de rappeler que le FMI a salué les efforts entrepris par le gouvernement pour faire face à la crise économique. Les administrateurs du fonds ont même soutenu la hausse des taux directeurs pour contenir les pressions inflationnistes.
Temps de lecture : 4 minutes
Bank Al-Maghrib laisse son taux directeur inchangéLors de sa troisième réunion trimestrielle de 2024, tenue ce mardi, le Conseil de Bank Al-Maghrib (BAM) a décidé de maintenir inchangé son t… |
Tunnel de Gibraltar : un projet relancé pour unir l’Europe et l’AfriqueRelancé après des années d'attente, le projet du tunnel sous le détroit de Gibraltar capte de nouveau l'attention internationale. Cette liai… |
La réforme de l’impôt sur le revenu : qu’est-ce qui va changer dans les bourses ?Comme convenu lors de la conclusion du dialogue social entre le gouvernement et les syndicats en avril dernier, la réforme de l’impôt sur le… |
Fruits rouges : une industrie en plein essor face aux défis de la sécheresseAu cœur du 33ᵉ Séminaire international sur les fruits rouges à Tanger, Mohamed Amouri, président de la Fédération interprofessionnelle maroc… |
Fruits, légumes, viandes : un marché sous haute tensionSur le marché marocain, rien ne va plus et la seule stagnation est celle de la hausse des prix des produits alimentaires. Cette semaine, à C… |
Route algérienne : une vague migratoire silencieuse mais croissante vers l’EspagneL'Espagne fait face à un défi croissant avec l'augmentation des arrivées de migrants depuis l'Afrique occidentale vers l'archipel des Canari… |
Tomates : en 20 ans, le Maroc a multiplié par 1.400 ses exportations vers le Royaume-UniAu cours des deux dernières décennies, le paysage du marché britannique de la tomate a connu des transformations spectaculaires. Celles-ci o… |
Zoom sur les défis économiques du Maroc, selon l’OCDEL'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a publié sa première étude économique dédiée au Maroc. Ce rapport, qui … |