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Le premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, a indiqué ce mercredi, lors d’un déplacement en Aragon, région du nord du pays touchée par un grave incendie, que «durant cette vague de chaleur, plus de 500 personnes sont mortes en raison des températures élevées».
Le nombre de morts évoqué par Pedro Sanchez est une référence aux estimations de la surmortalité publiées par un institut de santé publique espagnol, l’Institut public Carlos III. Ce sont des estimations statistiques et non pas un registre de décès officiel.
Selon des données préliminaires, publiées mercredi par l’agence météorologique nationale (Aemet), l’épisode caniculaire, qui s’est abattu sur la péninsule ibérique du 9 au 18 juillet, pourrait bien avoir été le plus intense jamais enregistré dans le pays depuis le début de la compilation des données en 1975.
«Je demande aux citoyens d’être extrêmement prudents», a ajouté le chef du gouvernement espagnol, réitérant que «l’urgence climatique est une réalité» et que «le changement climatique tue».
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