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« Accompagner plus de 100.000 entrepreneurs potentiels ». C’est l’un des objectifs majeurs de l’Agence nationale de promotion des emplois et des compétences (ANAPEC). Quelques jours après la tenue de son Conseil d’administration, l’agence a organisé, ce lundi, la première édition des “Rencontres de l’entrepreneuriat et la Très petite entreprise (TPE) ». Pour rappel, lors de ce conseil, le coup d’envoi du plan stratégique de l’agence à horizon 2026 a été donné. Ce dernier vise le déploiement actif de la nouvelle vision de promotion de l’emploi ; l’adoption d’un nouveau schéma de gouvernance territoriale et la mise à disposition de moyens modernes en ligne avec les ambitions du ministère de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences.
Les “Rencontres de l’entrepreneuriat et la TPE” ont été organisées sous la présidence effective de Younes Sekkouri, ministre de l’Inclusion Économique, avec la participation de Robert Dölger, ambassadeur de la République fédérale d’Allemagne au Maroc. En effet, l’ANAPEC a mis en place une nouvelle ligne de métiers dédiée aux “Prestations à l’entrepreneuriat et la TPE”. Celle-ci est délivrée par le réseau d’agences et de conseillers présents dans l’ensemble des provinces du Maroc.
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L’accompagnement des entrepreneurs
À travers son plan stratégique, et outre l’accompagnement de 100.000 entrepreneurs, l’ANAPEC ambitionne d’organiser la migration professionnelle via des parcours de préparation, de formation (technique, linguistique et culturelle), d’accueil, d’accompagnement et d’intégration adaptés. Aussi, elle a pour objectif de renforcer l’employabilité de près d’un demi-million de citoyens ainsi que d’accueillir et d’orienter plus de 1,5 million de chercheurs d’emploi vers des opportunités d’emploi salarié ou d’entrepreneuriat.
Ainsi, Younes Sekkouri, a déclaré qu’«il y a deux nouveaux métiers de l’agence. Ce sont des métiers anciens, mais qui se renouvellent. Le premier type inclut l’entrepreneuriat, la TPE et les autoentrepreneurs. Le second concerne les flux migratoires et la mobilité professionnelle».
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De plus, le directeur général par intérim de l’ANAPEC, Noureddine Benkhalil, a cité les grands défis de l’ANAPEC. Il s’agit d’abord du sourcing. «Les entrepreneurs sont partout et nulle part. Il faut trouver une solution pour identifier les bons profils». Noureddine Benkhalil a ensuite souligné l’importance de renforcer l’attractivité du dispositif entrepreneurial. Puis, il a évoqué l’adaptation de l’offre pédagogique à toutes les cibles. «On pourrait recourir même à l’amazigh pour l’accompagnement de quelqu’un qui a un très bas niveau scolaire dans certaines régions du Maroc», relève-t-il.
Le financement est un volet clé pour réussir cette nouvelle vision de l’ANAPEC. Selon le ministre de l’Inclusion économique, «pour que notre rôle soit reconnu, il va falloir disposer d’un nouvel axe sur lequel il faut travailler rapidement. Ce dernier sera dédié aux cibles et au financement. En outre, il faut développer la qualité des partenariats. Ce sont les partenaires globaux, régionaux et institutionnels qui vont agir sur cette trame de jeunes entrepreneurs aussi bien au niveau urbain qu’au niveau rural».
Enfin, le ministre a précisé que la réussite de la nouvelle vision entrepreneuriale repose essentiellement sur la compréhension de ce secteur. Il s’est ainsi adressé aux représentants de l’ANAPEC en indiquant : «C’est difficile de comprendre la logique entrepreneuriale quand on n’est pas entrepreneurs. Il faut développer la fibre entrepreneuriale pour avoir la bonne posture vis-à-vis de ces jeunes et pour rechercher les meilleurs partenariats à votre niveau. Il faut comprendre aussi les difficultés que rencontrent ces individus qui n’ont pas choisi le confort du salariat et du fonctionnariat».
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