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DIDH : le Maroc conteste la partialité du rapport d’Amnesty International

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La Délégation interministérielle aux droits de l’Homme (DIDH) a critiqué le dernier rapport d’Amnesty International (AI) sur le Maroc, publié le 24 avril 2023, l’accusant de partialité et de mener une campagne systématique contre le Royaume. Selon la DIDH, AI adopte une méthode sélective et arbitraire dans la présentation des faits et dans ses conclusions, souvent basées sur des narrations erronées et sans fondement.

La délégation accuse AI de violer les principes de droit en ne respectant pas la primauté de la loi et l’égalité devant la justice, notamment en rapportant des cas de prétendue «intolérance à l’égard de la liberté d’expression» basés sur des affaires en cours de jugement ou déjà jugées. La DIDH conteste également les méthodes de classification des cas par AI, en particulier ceux classés sous la torture, qui, selon elle, relèvent plutôt de procédures d’extradition dans le cadre de la coopération judiciaire internationale.

La DIDH reproche à AI un manque de crédibilité et de professionnalisme, en s’appuyant sur des affaires hors de la période du rapport pour manipuler la situation. Elle souligne que les allégations sérieuses, comme la torture, devraient faire l’objet de recherches et d’investigations approfondies avant d’être rapportées, critiquant ainsi la méthodologie et les intentions de l’organisation.

Lire aussi : Droits de l’Homme : Amnesty International critique le Maroc

DIDH réfute le rapport d’Amnesty International

Continuant sa critique du rapport, la DIDH a reproché à l’organisation de négliger les informations fournies par les autorités marocaines sur les événements de Nador-Melilla. Selon la DIDH, ces données, publiées sur le site des mécanismes onusiens, comprennent des explications détaillées et des mesures prises par le Maroc en accord avec les standards des droits de l’Homme.

La délégation souligne que les éléments utilisés par AI concernant ces incidents ignorent les documents des Nations Unies et contredisent parfois ces derniers, ce qui met en doute la fiabilité du rapport. La DIDH accuse le rapport d’AI de servir des agendas opposés à l’intégrité territoriale du Maroc, en citant la visite de l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara utilisée pour diffuser des allégations non vérifiées.

De plus, la DIDH insiste sur le fait que la constitution et les lois marocaines garantissent la liberté de rassemblement et de création d’associations à travers le Royaume, contredisant les affirmations d’AI sur les restrictions à ces droits. Par ailleurs, la délégation critique AI pour avoir omis de mentionner les violations des droits de l’Homme dans les camps de Tindouf, soulignant une partialité dans le traitement des informations.

En conclusion, la délégation rejette fermement les accusations et positions partiales d’AI et réitère sa volonté de collaborer de manière constructive avec les organisations internationales crédibles pour fournir des rapports objectifs et réalistes sur les droits de l’Homme au Maroc.

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