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Plusieurs pays à travers le monde font de nouveau face à une augmentation quotidienne des cas de contaminations à la Covid-19. À l’heure où les Marocains semblent faire passer le coronavirus au second plan, la question mérite d’être posée.
Faut-il s’inquiéter ?
Les chiffres de ces deux dernières semaines, soit du 12 au 25 mai, montrent que les contaminations sont reparties à la hausse. Le Royaume a enregistré 1.631 contaminations à la Covid-19 et cinq décès, alors que la vie normale reprend son cours. Mais ces chiffres représentent-ils un véritable rebond épidémique ? Non, nous confirme Pr Said Afif, membre du Comité scientifique et technique de la vaccination anti-Covid-19.
«En levant l’essentiel des restrictions, les contaminations ont tendance à remonter. Mais il faut savoir que l’ensemble des indicateurs confirme que la situation épidémiologique au Maroc est stable et aussi maitrisable, compte tenu du taux de positivité qui est de 3%, alors que celui d’occupation des lits de réanimation est de 0,3%», rassure-t-il dans une déclaration à LeBrief.
Pr Said Afif rappelle tout même que la vaccination a un enjeu collectif. Elle diminue le nombre de contaminations. «Très peu de gens ont adhéré à la troisième dose, notamment les personnes âgées de plus de 65 ans, sachant que 98% d’entre elles ont eu les deux premières doses», ajoute-t-il, invitant la population âgée et vulnérable à se faire vacciner pour se protéger davantage.
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Khalid Aït Taleb appelle à la prudence
Face à la montée des cas Covid, le ministre de la Santé et de la Protection sociale, Khalid Aït Taleb, pointe du doigt le relâchement des mesures sanitaires par les Marocains. Dans une récente sortie médiatique, il a lancé un appel à la prudence. «Nous avons noté une hausse des cas d’infection à la Covid-19, et ce, en raison du non-respect des mesures sanitaires. Les citoyens ont repris le cours normal de la vie, mais sans respect des mesures de prévention», a-t-il alerté au micro de SNRTnews.
Le responsable a toutefois précisé que le Maroc n’est pas encore arrivé à bout de cette pandémie, notant que la majorité des cas enregistrés dernièrement sont des clusters familiaux. Il a alerté que ces chiffres sont susceptibles d’augmenter à l’approche de l’été.
Aït Taleb insiste sur la prévention pour éviter une situation similaire à celle de certains pays européens qui en sont actuellement à leur sixième vague. «Il faut mettre le masque dans les espaces fermés, les aérer et éviter les rassemblements», rappelle-t-il.
Une sixième vague en Europe ?
Le Vieux Continent craint une sixième vague. Le variant Omicron a donné, en effet, naissance à de nombreux sous variants, comme le BA.5 qui semble progresser très rapidement. Tous les regards se tournent aujourd’hui vers le Portugal, où ce nouveau variant, jugé dangereux, devient dominant, ayant touché les deux tiers des cas positifs du pays.
Outre le Portugal, la présence de BA.5 circule également en Espagne à des niveaux importants. En dehors de ces deux pays, la présence de ce variant reste, pour l’heure, relativement faible en Europe, mais les autorités se préparent d’ores et déjà à faire face à un rebond épidémique.
Lire aussi: Covid 19 : la propagation du virus se poursuit à un niveau « faible à très faible »
Entre 13 et 17 millions de morts à la fin 2021
Selon les dernières estimations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), publiée le 5 mai dernier, la pandémie de la Covid-19 était responsable de la mort de 13 à 17 millions de personnes, entre le 1er janvier 2020 et le 31 décembre 2021, soit beaucoup plus que le nombre de morts officiellement recensés.
Le bilan présenté par l’OMS, à partir de la compilation des chiffres des pays membres, était bien inférieur : 5,4 millions de morts sur la même période. L’institution estimait déjà ces chiffres comme non représentatifs de la réalité.
Le taux de surmortalité s’avère élevé dans dix pays. Parmi eux, le Brésil, l’Égypte, l’Indonésie et la Russie qui concentrent, à eux seuls, 68% de décès, précise l’OMS. Elle a déclaré aussi que la plupart des décès excédentaires (84%) étaient concentrés en Asie du Sud-est, en Europe et dans les Amériques.
Autre statistique : le nombre de morts dans le monde était plus élevé chez les hommes (57%) que chez les femmes (43%).
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