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Le contrôle de la gestion des ressources humaines du ministère de la Santé a révélé que les effectifs du personnel de santé ont globalement augmenté. Dans son rapport au titre de l’année 2021, la Cour des comptes indique que ces effectifs sont passés de 19.444 médecins à l’échelle nationale en 2011 à 25.575 médecins en 2020, dont 11.953 exercent dans le secteur public et 13.622 dans celui privé.
Quant aux infirmiers et techniciens de santé relevant du secteur public, leur nombre est passé, au cours de la même période, de 29.025 à 33.837, indique le document.
Toutefois, estime le rapport, cette augmentation n’a pas permis une couverture suffisante des besoins de la population et des structures de soins (De 1,51 agent de santé pour 1.000 habitants en 2011 à 1,64 en 2020, contre 4,45 agents pour 1.000 habitants selon la définition de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Lire aussi : Cour des comptes : publication du rapport annuel de 2021
Personnel de santé : existence de disparités dans la répartition territoriale
Cette situation est due à l’existence de disparités dans la répartition territoriale du personnel de santé. Celle-ci ne repose pas sur des critères objectifs d’allocation des ressources aux établissements de santé sur la base de leur cadre de référence, relève la Cour des comptes.
Aussi, la couverture de la population est affectée par le déficit enregistré dans les nombres de médecins, d’infirmiers et de techniciens spécialisés, note le rapport, estimant que ce déficit devrait continuer à croître.
Selon la Cour des comptes, la répartition du déficit entre les médecins, d’une part, et les infirmiers et techniciens de santé, d’autre part, montre une tendance à l’aggravation du déficit en nombre de médecins. Si les mesures nécessaires ne sont pas prises, ce déficit devrait passer d’environ 47.000 médecins en 2023 à plus de 53.000 en 2035.
En revanche, il est prévu une diminution du déficit en infirmiers et techniciens de santé, en régressant d’environ 56.000 infirmiers et techniciens de santé à 54.000 au cours de la même période, relève le rapport. Ce dernier juge que l’aboutissement à une bonne couverture de la population ne pourrait être envisageable qu’à long terme.
Par ailleurs, le rapport note que l’absence d’une véritable stratégie de gestion des ressources humaines dans le secteur de la santé, conjuguée à l’absence d’une planification efficace basée sur une gestion prospective des emplois et des compétences, ne font qu’accentuer les problèmes majeurs qui impactent ces ressources.
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