Il y a des silences qu’on ne peut pas prévoir. Qui ne s’annoncent pas.
Pas une crise de com. Pas une panne. Pas un bug. Un silence plus profond. Humain.
Une absence qu’on ne peut pas remplir. Qu’on ne commente pas forcément. Mais que tout le monde ressent. Comme un creux dans l’air. Comme un souffle qu’on retient sans s’en rendre compte.
Et alors, tout ce qui faisait tourner l’entreprise la veille… s’efface. Les réunions attendront. Les mails aussi. Les chiffres, les bilans, les échéances : tout paraît flou. Suspendu.
C’est dans ces moments que l’on comprend ce qu’on a vraiment construit. Non pas en surface, mais en profondeur.
Parce qu’un business, ce n’est pas seulement une marge nette ou une croissance à deux chiffres. C’est un tissu humain. Un système vivant, fait de personnes. De fragilités. De liens.
Et quand l’un des maillons cède, on voit vite si la chaîne tient.
Ou pas.
Le deuil, en soi, n’a rien d’économique. Mais il révèle l’essentiel : la capacité de l’entreprise à absorber le choc. À écouter. À attendre. À entourer. Pas dans les grandes déclarations, mais dans les silences respectés, les rôles repris naturellement, les regards qui comprennent.
Revenir n’est jamais simple. Ni rapide. Ni total. On revient un peu différent. Un peu décalé. Avec d’autres priorités. Moins de patience pour le superflu. Plus d’attention à ce qui compte vraiment.
Ce genre d’épreuve, aucun manuel de management ne l’anticipe.
Et pourtant, c’est là que tout se joue.
Parce que construire une entreprise, ce n’est pas seulement bâtir une performance. C’est créer un refuge. Un endroit où l’on peut tenir… ou tomber. Et où, parfois, on est relevé sans avoir besoin de demander.
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