Achraf Hakimi traverse sans doute le moment le plus paradoxal de sa carrière. Alors qu’il brille sur les pelouses européennes, qu’il incarne un modèle de réussite pour la jeunesse marocaine et africaine, la justice française relance contre lui une affaire de viol présumé datant de février 2023. Le parquet de Nanterre réclame son renvoi en procès. Le joueur, lui, reste silencieux. Pas un mot, si ce n’est des photos de vacances, postées sur les réseaux sociaux, comme un refus d’accorder à cette affaire plus de valeur qu’elle ne le mérite.
Ce silence, il intrigue autant qu’il protège. Car c’est bien le timing qui soulève des questions. Pourquoi maintenant ? Pourquoi cette relance judiciaire à l’instant précis où le nom de Hakimi commence à circuler dans les discussions autour du Ballon d’Or ?
Il y a un an, l’affaire semblait s’essouffler dans les limbes judiciaires. Elle ressurgit aujourd’hui, au moment où le défenseur marocain devient bien plus qu’un simple joueur : un Africain, Arabe et musulman en lice pour une distinction longtemps réservée à d’autres visages.
Qu’on soit clair : la justice doit faire son travail, en toute indépendance. Mais ce dossier, aussi grave que sensible, dépasse le seul cadre judiciaire. Il touche à l’image, à la réputation et au symbole. Et l’effet est immédiat : la présomption d’innocence vacille, les réseaux s’emballent, les doutes s’installent. Même en cas de non-lieu, le mal est fait et l’image de Hakimi est déjà entachée.
Au début, je me suis dit que ce n’était pas si grave. Qu’après tout, la mascotte ce n’est pas ce qui fait une CAN réussie, il y avait plus important, plus sérieux, plus urgent. Et…
Il y a des matchs qu’on gagne sur la pelouse. Et d’autres qu’on gagne dans les tribunes. Je l’ai vu au Wydad, lors des finales de la Ligue des champions africaine. Le bruit était tel…
Une vidéo fabriquée de toutes pièces montrant un coup d’État en France, diffusée massivement sur les réseaux sociaux, a suffi à forcer le président de la République à sortir de son agenda pour démentir publiquement…
Dimanche, le Maroc a lancé sa CAN 2025 par une victoire (2-0) face aux Comores. Le score est propre, rassurant sur le papier, mais il ne raconte pas tout. Les Lions de l’Atlas ont gagné…
Ce n’est pas une Coupe d’Afrique des Nations comme les autres qui s’est ouverte dimanche soir au stade Prince Moulay Abdellah de Rabat. Derrière le cérémonial, les hymnes et les premiers coups de sifflet, la…
Marhaba, Akwaba, Sawubona, Pamoja, mais surtout, Khawa khawa. Et si on leur montrait à tous ce que c’est que d’être Africain ? La CAN arrive enfin. Du football, du vrai, du beau. De la ferveur,…
Il y a ceux qu’on dit exigeants. On les décrit comme rigoureux, pointilleux, voire difficiles. On confond souvent leur exigence avec une posture, un trait de caractère… un besoin de contrôle. En réalité, chez beaucoup,…
Le Chili a viré de bord ce dimanche 14 décembre 2025. José Antonio Kast, figure assumée de l’extrême droite chilienne, a remporté l’élection présidentielle. Un basculement symbolique pour un pays longtemps présenté comme un laboratoire…
À cinq jours du coup d’envoi de la CAN, le Maroc est officiellement en mode compte à rebours. Officiellement seulement. Parce que dans la rue, à part quelques drapeaux bien accrochés et des banderoles qui…