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La nomination du Maroc à la présidence du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU pour l’année 2024 marque un tournant et une reconnaissance internationale des efforts soutenus du Royaume dans la promotion des droits de l’homme. Depuis Genève, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, a souligné l’importance de réformer cette institution pour qu’elle reflète véritablement les principes d’universalité, sans céder à des agendas particuliers.
Sous la houlette du Maroc, la présidence du Conseil des droits de l’Homme envisage de lancer plusieurs initiatives visant à renforcer son efficacité et son intégrité. L’une d’elles est la proposition de tenir une session extraordinaire sur un thème consensuel, décidé en concertation avec toutes les parties prenantes. De plus, une initiative inédite consistera à organiser une retraite pour évaluer l’efficacité du Conseil et proposer des recommandations pour améliorer ses méthodes de travail, prévue pour 2026.
Droits des femmes et développement durable
La promotion des droits des femmes se trouve également au cœur des priorités de la présidence marocaine, avec le lancement d’une initiative axée sur le travail diplomatique des femmes en matière de droits de l’homme. Ces actions s’inscrivent dans la continuité de la diplomatie marocaine, guidée par les principes de crédibilité, de dynamisme, d’innovation, et de recherche de consensus.
Bourita a aussi fait valoir les progrès réalisés par le Maroc dans le domaine des droits de l’Homme, notamment à travers l’Instance équité et réconciliation et les efforts pour amender le Code de la famille. Ces avancées, ainsi que l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH), le modèle de développement des régions du sud et la généralisation de la protection sociale, témoignent de l’engagement du Maroc à placer le citoyen au cœur de ses programmes de développement durable.
Cependant, le ministre a reconnu les défis auxquels est confronté le Conseil des droits de l’homme, surtout la polarisation croissante et les violations des droits de l’homme dans diverses régions. Il a critiqué l’exploitation de certaines questions pour servir des agendas extérieurs aux droits de l’homme, soulignant la nécessité d’aborder ces problématiques avec universalité et non-sélectivité.
La présidence marocaine du Conseil des droits de l’homme s’annonce donc comme une période d’engagement renouvelé pour le Royaume, visant à renforcer la mission de l’institution et à promouvoir les valeurs universelles des droits de l’homme, dans un esprit de dialogue et de coopération.
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