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Les cinéphiles marocains sont conviés à une expérience cinématographique inoubliable le 15 mai, lorsque les écrans s’illumineront pour présenter «Déserts», la dernière création du renommé réalisateur Faouzi Bensaïdi. Ce film, qui a été salué pour son originalité lors de sa diffusion dans une trentaine de salles en France, promet un voyage captivant à travers le désert marocain.
En effet, «Déserts» invite les spectateurs à suivre Mehdi et Hamid, amis et collègues dans une agence de recouvrement casablancaise, dont la routine est bouleversée par la rencontre avec un homme enchaîné à une moto, se trouvant au cœur d’une station-service déserte. Ce tournant imprévu les propulse dans une aventure épique, éclairant leur existence et le monde qui les entoure de vérités profondes.
Le désert, à l’honneur
Par ailleurs, le film se distingue par son cadre : l’immensité désertique du Sud, sélectionnée par Bensaïdi pour son esthétique épurée et sa capacité à symboliser la confrontation de l’homme au vide. Le réalisateur, captivé par cette «Poésie du vide», aspire à mettre en scène la simplicité de la vie face à l’immensité du désert, illustrant ainsi la quête intérieure de ses personnages.
De surcroît, dans un double rôle de réalisateur et d’acteur, Bensaïdi se glisse dans la peau d’un épicier combattant pour sa survie, dépeignant ainsi la ténacité et l’endurance propres à ses créations. «Déserts» se révèle être un hommage au désert marocain, étant à la fois cadre et personnage, invitant à une réflexion sur l’espace, le silence et l’existence.
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