Chiens errants : le Maroc défend sa stratégie axée sur le bien-être animal

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La protection animale en question : un nouveau regard sur la situationDes chiens sur la chaussée © DR

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Face aux critiques récurrentes sur la gestion des chiens errants, le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, a souligné les efforts menés dans le strict respect du bien-être animal. Devant la Chambre des conseillers, il a rappelé que la loi 19.25 encadre la protection de ces animaux tout en assurant la sécurité des citoyens.

Une approche intégrée entre stérilisation et hébergement

Le ministre a annoncé que près de 240 millions de dirhams ont été investis depuis cinq ans dans la création de centres d’accueil, l’achat d’équipements de stérilisation, et la mise en place d’équipes d’intervention spécialisées. Ces dernières veillent à ne pas capturer les chiens déjà identifiés, stérilisés et numérotés.

Lire aussi : Le Maroc vote une nouvelle loi pour protéger les animaux errants

Une convention liant plusieurs ministères et institutions vétérinaires prévoit également un programme de vaccination contre la rage et de contrôle des naissances. Plus de 20 dispensaires animaliers sont programmés, avec des chantiers avancés dans les principales villes du Royaume.

Un complexe vétérinaire mobile est aussi en cours de construction à Kénitra pour fournir des soins dans les zones éloignées. Par ailleurs, le ministère de l’Intérieur soutient l’Institut Pasteur à hauteur de 40 MDH par an, en plus des financements alloués par les collectivités locales, afin de garantir l’accès aux vaccins et sérums dans plus de 600 centres de santé.

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