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Après deux années de restrictions et de visioconférences, la session annuelle de l’Assemblée générale des Nations unies (ONU) retrouve son format en présentiel. Les responsables onusiens ont insisté sur la présence à New York de tout responsable souhaitant s’exprimer lors de la 77e édition de ce conclave, avec la seule exception faite pour le président ukrainien, Volodymyr Zelenskyy.
«Nous, la Russie ne nous écarterons pas de notre trajectoire souveraine», a affirmé ce mardi le dirigeant russe, Vladimir Poutine. Il a ajouté que la Russie, «en tant que membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, nous avons l’intention de davantage promouvoir un agenda international unificateur (…) et contribuer au règlement de graves crises régionales». C’est le ministre russe des Affaires étrangères, Sergei Lavrov, qui représentera la Russie et s’adressera à l’Assemblée générale cette semaine.
Lors d’une réunion télévisée avec les ambassadeurs étrangers nouvellement nommés à Moscou, le président russe a dénoncé que l’expansion de l’influence des États-Unis à l’étranger entrave le développement mondial. «Malheureusement, le développement d’un monde multipolaire se heurte à la résistance de ceux qui tentent de conserver leur rôle d’hégémon et de tout contrôler en Amérique latine, en Europe, en Asie et en Afrique», a-t-il martelé en faisant une référence subtile à l’Occident et à Washington.
«Cet hégémon se porte plutôt bien depuis très longtemps, mais il ne peut pas continuer comme ça pour toujours, c’est impossible», a souligné Vladimir Poutine.
Lors de ce premier jour de l’Assemblée générale, le président français Emmanuel Macron et le chancelier allemand Olaf Scholz vont prendre la parole. Il s’agit des dirigeants des deux plus grandes économies de l’Union européenne, qui s’est mobilisée pour imposer des sanctions sévères sur ce que la Russie appelle son opération militaire spéciale en Ukraine.
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