Mustapha Baïtas : paix sociale grâce à un accord avec les contrôleurs aériens
Des contrôleurs aériens, face à leur écran, au poste de commande de la tour de contrôle d'un aéroport © DR
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Après une réunion avec le gouvernement, les contrôleurs aériens ont annulé leur grève qui devait durer deux semaines à partir de demain, vendredi 23 décembre.
Parmi leur principale revendication : une revalorisation salariale. Les contrôleurs aériens reprochaient également au gouvernement son « non-respect de ses engagements qui ont servi de base pour les négociations, notamment les accords de 2019, qui devaient être appliqués entièrement et avec un effet rétroactif ». Ce protocole d’accord prévoyait la mise en place d’un statut unifié pour les contrôleurs aériens et l’adoption d’un certain nombre d’acquis dans leur plan de carrière.
Mais, au final, un accord a été trouvé après une réunion qui duré 15 heures, dans le bureau du ministère de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences, Younes Sekkouri.
Selon Mustapha Baïtas, ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement, ce dialogue avec les contrôleurs aériens a abouti à un accord pour préserver la paix sociale.
Lors de son traditionnel point de presse à l’issue du Conseil de gouvernement, Baïtas a précisé que les départements de l’emploi et du transport ont été chargés par le chef du gouvernement de superviser directement les négociations, en vue de débattre de divers sujets intéressant les contrôleurs aériens.
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