Covid-19 : importante régression de l’épidémie avant la reprise

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À l’approche du 10 juin, date prévue du déconfinement des citoyens, la progression de la pandémie du coronavirus ralentie de plus belle au Maroc. En effet, ce mercredi 3 juin, le pays fait état de 44 nouvelles contaminations mais surtout233 nouvelles guérisons.8577 personnes on été confirmées non porteuses du virus et encore aucun nouveau décès. Depuis le début de la crise sanitaire et jusqu’à ce jour, le bilan national a ainsi atteint 7910 infections, 6643 rémissions, 206 décès et 235362 cas exclus après des tests négatifs au Covid-19. De plus, entre le 31 maiet ce 3 juin, le nombre decas actifs a considérablement diminué passant de 2143 à 1061 (soit 50% de moins), selon les données du ministère de la Santé. La tutelle souligne également que le taux de guérisons est monté en flèche pour atteindre 83,98%, tandis que celui des décès est de 2,6%.
Le Covid-19 tue plus d’hommes que de femmes
Dr Khadija Moussayer, spécialiste en médecine interne et en gériatrie et présidente de l’Alliance des maladies rares au Maroc (AMRM), a confié à Hespress FR que le nouveau coronavirus tue 2 fois plus d’hommes que de femmes. Se basant sur les résultats d’une étude menée dans 35 pays par « Global Health 50/50 », un organisme indépendant de recherche relevant de l’University College de Londres, la Dr Moussayeravance que ce sont des facteurs biologiques et comportementauxqui rendent la gent masculine plus vulnérable face à cette maladie. Le système immunitaire de la femme, poursuit Moussayer, est assez fort et l’aide à survivre aux maladies infectieuses. «En général, le corps des femmes repousse les envahisseurs bactériens et viraux plus rapidement que les hommes, et les vaccins fonctionnent également mieux pour les femmes que pour les hommes», explique-t-elle. La même source rapporte qu’outre les aspects biologiques, la présidente de l’AMRM soutient que les hommes sont plus exposés au Covid-19 à cause de leur tendance à se comporter de manière risquée face aux maladies. «Des études passées mettent aussi en avant une tendance plus décontractée chez les hommesles poussant à moins respecter les dispositions de prévention et les mesures d’hygiène recommandées par les autorités sanitaires», souligne-t-elle. Rappelons qu’aujourd’hui, tout un chacun, homme et femme,se doit de respecter un certain nombre de dispositifs de précaution (distanciation physique, lavage régulier des mains, port du masque, désinfection des espacesindividuels et communs…)afin d’éviter tout risque de contamination.
Lyoubin’a pas (encore) démissionné
Depuis le début de la crise sanitaire du Covid-19, Mohammed Lyoubi, directeur de l’épidémiologie au sein du ministère de la Santé, s’est adressé chaque jour à la nation pour présenter les derniers chiffres liés à l’évolution de la pandémie dans le royaume. Toutefois, ce dernier a disparu des écrans ces derniers jours, poussant les Marocains à s’interroger sur les raisons de son absence, surtout que certains médias ont soutenu qu’il aurait démissionné. Contacté par nos confrères de Hespress Fr, Lyoubi a expliqué qu’en effet «certaines personnes dans l’entourage du ministre (Khalid Aït Taleb) ont provoqué de faux-problèmes» de par des «manigances» à son encontre, au point qu’il ait «songé à présenter sa démission plus d’une fois». «Si je m’abstiens de répondre, c’est parce que la situation est déjà assez envenimée et tendue», et que «j’ai privilégié l’intérêt du pays avant toute autre considération», a-t-il avancé. La même source assure que, pour le moment, Mohamed Lyoubi est toujours en poste «à la tête de la direction de l’épidémiologie, il assiste aux réunions en présence du ministre de la Santé, et continue d’assurer son rôle crucial dans la lutte contre l’épidémie du coronavirus».
Dépistage dans le secteur privé
Dans la soirée du mardi 2 juin, la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) a publié un communiqué de presse soulignant que «toute reprise ou poursuite d’activité est désormais conditionnée à la participation à une campagne de dépistage massif», et ce conformément aux instructions du roi Mohammed VI. Selon Médias24, cette opération serait «très large» et «massive» et c’est le patronat qui va assurersa coordination, et ce en partenariat avecles ministères de la Santé et de l’Intérieur. Nos confrères soulignent que le communiqué de la CGEM n’est pas clair et ne précise pas si «les entreprises ouvertes doivent fermer en attendant le dépistage» ou «si toute entreprise qui ne fait pas partie d’un secteur ayant fait l’objet d’une mesure d’interdiction n’a pas le droit d’ouvrir». La même source avance qu’à raison de 20000 tests par jour, «il faudrait 177 jours pour effectuer les dépistagessur les 3,54 millions de salariés déclarés à la CNSS, et 550 jours pour testerl’ensemble des 11 millions de travailleurs du pays». Le journal digital rappelle que «les entreprises désireuses de faire dépister leur personnel doivent remplir le formulaire suivant : https://coronavirus.cgem.ma/depistage-massif-en-entreprise/».
160.000 tests effectués en milieu professionnel
Intervenant ce mardi 2 juin devant les membres de la Chambre des Conseillers, Abdelouafi Laftit, ministre de l’Intérieur, a affirmé, tout en rappelant que l’état d’urgence était toujours de mise, que jusqu’au 1er juin, 115000 personnes travaillant dans 2810 unités commerciales et industrielles ont été soumises aux tests de dépistage. Aussi,indique Médias24, 34240 chauffeurs de taxi, répartis sur 11 provinces et préfectures, ainsi que 9218 détenus dans les prisons du royaume ont subi les mêmes analyses. Le ministre a annoncé que 4122 entreprises ont été contrôlées par les commissions provinciales chargées du contrôle des unités commerciales et industrielles, afin de s’assurer que les mesures sanitaires sont bien appliquées et respectées.
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