Covid-19 : l’essentiel de l’actualité de ce 27 mai

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Ce mercredi 27 mai, le bilan national de la pandémie du coronavirus a atteint 7584 infections (+7), 202 décès (inchangé), 4969 rémissions (+88) et 155.791 cas exclus après des tests négatifs au virus, dont 2003 recensés entre mardi à 18 heures et ce mercredi à 10 heures. 2520 patients sont toujours en cours de traitement. Le ministère de la Santé a souligné que le taux de létalité actuel est de 2,7% et que celui des guérisons est de 64,4%. Casablanca-Settat, toujours la région la plus touchée par le virus, compte désormais 2495 cas, soit 32,9% des cas enregistrés au royaume.
Ce mardi 26 mai, Mohamed El Youbi, directeur de l’épidémiologie et de lutte contre les maladies au ministère de la Santé, a affirmé que le taux de reproduction du nouveau coronavirus, le R0, a baissé pour s’établir actuellement à 0,77. Cela veut dire que 10 malades n’infectent que 7,7 nouvelles personnes. Dans certaines régions du royaume, il est inférieur à 0,5 alors qu’il reste à 0,93 dans la région de Casablanca-Settat. Ainsi, à quelques semaines du déconfinement, ce taux, qui désigne le nombre de personnes qu’un individu infecté peut contaminer en moyenne, est toujours inférieur à 1. En baisse pendant deux semaines consécutives, le R0 devrait descendre sous le seuil de 0,7, ce qui laisse présager un possible déconfinement à partir du 10 juin.
90% des médecins libéraux déjà opérationnels
Deux semaines avant le déconfinement, 90% des médecins libéraux sont déjà opérationnels, indique Médias24. La réouverture des cabinets fermés intervient suite à l’appel de Mohamed Benchaâboun, ministre des Finances, à reprendre le travail. Interrogé par Médias24, Hamdi Tayeb, président du Syndicat national de médecine générale (SNMG), souligne que maintenant que «les outils pour se prémunir d’une contamination sont largement disponibles sur le marché» et que les procédures de protection sont maîtrisées, «il est temps que les médecins qui ont décidé de fermer rouvrent leurs cabinets».
Mise à jour de la procédure de désinfection des milieux de soins
En se basant sur une récente note du Centre européen de contrôle des maladies (ECDC), le ministère de la Santé a mis à jour la procédure de désinfection des milieux de soins, notamment des locaux, du matériel et du linge des établissements de prise en charge des cas d’infection au coronavirus, indique Médias24. Selon les nouvelles informations du ECDC, le Covid-19 survit «jusqu’à trois heures dans l’air, jusqu’à quatre heures sur le cuivre, jusqu’à 24 heures sur le carton et jusqu’à deux à trois jours sur le plastique et l’acier inoxydable». Ainsi, il est préconisé de ventiler les zones de soins Covid-19 à l’air frais pendant une durée de 1 à 3 heures. Ensuite, ces espaces «doivent être soigneusement nettoyés avec un détergent neutre» et «désinfectés à l’aide d’un désinfectant efficace contre les virus». Cette démarche doit être réalisée au moins deux fois par jour. Les espaces communs, quant à eux, doivent être désinfectés au moins une fois par jour.
L’hydroxychloroquine n’est plus autorisée en France contre le Covid-19, le Maroc maintient son traitement
Après que l’Organisation mondiale de la santé a annoncé avoir «suspendu « temporairement » les essais cliniques avec l’hydroxychloroquine», par mesure de précaution, le traitement n’est plus autorisé en France contre le Covid-19. Le décret autorisant l’hydroxychloroquine pour traiter le Covid-19 a été abrogé par le gouvernement, ce mercredi 27 mai, rapporte Le Parisien. Ceci intervient quelques jours après la publication d’une étude dans la revue médicale The Lancet indiquant que ce traitement est inefficace, voire même néfaste, pour les patients atteints du nouveau coronavirus. Alors que l’hydroxychloroquine, traitement supposé contre le Covid-19, fait débat, le Maroc a annoncé qu’il ne changera pas son protocole de traitement, écrit l’Économiste. Selon Khalid Aït Taleb, ministre de la Santé, «les avis divergent, mais l’essentiel est que la chloroquine intervient dans l’inactivation virale».
Les déplacements entre provinces des fonctionnaires et salariés enfin autorisés
Ce mercredi 27 mai, H24Info rapporte que les déplacements inter-provinces ne nécessitent qu’une autorisation de l’employeur. En effet, après avoir décidé d’assouplir la procédure pour les administrations, établissements publics et sociétés privées, Abdelouafi Laftit, ministre de l’Intérieur, a adressé un message aux walis et gouverneurs des préfectures et provinces. «La présentation d’ordres de mission dûment signés par leurs employeurs par lesquels ils les chargent d’effectuer des déplacements inter-provinces à caractère administratif ou professionnel les dispense de tout autre document au niveau des barrages de contrôle», a précisé le ministre.
Rapatriement spécial des cadres de Renault Maroc
Ce mardi 26 mai, des cadres de Renault Maroc, bloqués en France et en Roumaine depuis la fermeture des frontières marocaines, sont autorisés à rentrer au royaume. Environ 80 cadres de Renault se préparent à être rapatriés depuis Paris et Bucarest, rapporte Le Desk. Selon une source officielle citée par TelQuel, ces techniciens «arrivent au Maroc en avion, le billet est à leur charge. Sur place, ils seront testés au Covid-19, puis ils resteront confinés à l’hôtel pendant un certain temps». L’objectif de ce rapatriement spécial est de garantir la bonne marche de l’entreprise, qui redémarre progressivement les activités de ses usines au Maroc, depuis le 27 avril. Al Massae rapporte que cette information a provoqué la colère desmarocains bloqués à l’étranger. Elle met le gouvernement en mauvaise posture, sachant qu’il existe des enfants, des femmes enceintes, des personnes âgées et même des fonctionnaires et de hauts responsables bloqués à l’étranger depuis la fermeture du territoire marocain et pour lesquels aucun vol de rapatriement n’a eu lieu.
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