Coronavirus : la menace augmente et les rumeurs se multiplient

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Panique générale au Maroc à cause du coronavirus. Plusieurs rumeurs ont fait état de nombreux cas de contamination au COVID-19 au royaume, notamment à Tanger, à Settat et à l’Université International de Rabat (UIR), rapporte Médias24. L’UIR a fortement condamné ces rumeurs et a souligné dans un communiqué de presse : «Suite aux différentes informations qui ont circulé sur les réseaux sociaux relatives à un éventuel cas de Covid-19 contracté par l’un de ses étudiants, l’Université Internationale de Rabat tient à informer toutes les parties prenantes qu’aucun cas de Covid-19 n’est déclaré à l’UIR». L’université a expliqué qu’un de ses étudiants, qui avait effectué «un voyage privé aux États-Unis», avait présenté des «symptômes de fièvre». Ainsi et à titre préventif, l’administration a tenu à informer «les autorités sanitaires compétentes» afin de procéder aux tests et aux analyses nécessaires, précise le communiqué de l’UIR.
Réaction du ministère de la Santé
De son côté, le ministère de la Santé a également publié un communiqué pour affirmer qu’aucun porteur de COVID-19 n’a été identifié au Maroc. Selon H24Info, l’adoption de plusieurs mesures de prévention, notamment le déploiement d’ambulances et le renforcement deprécautions aux abords de certains hôpitaux, a été interprétée par les Marocains comme une confirmation de l’existence de cas de contamination dans le pays. Pour rassurer l’opinion publique, le ministère de tutelle a précisé que dans le cadre du dispositif de veille et de surveillance épidémiologique et de la politique de transparence, 17 cas suspects ont été détectés jusqu’à présent, mais les analyses de laboratoire ont révélé qu’ils sont négatifs au virus. Dans son communiqué de presse, il a également exhorté «les citoyens, les médias, et tous les intervenants» à ne pas se fiers aux rumeurs qui circulent sur les réseaux sociaux. De plus, le ministère a souligné «que seules les parties compétentes sont habilitées à fournir les informations relatives à la situation épidémiologique dans le royaume».

L’Arabie Saoudite suspend «temporairement» la Omra
Suite à la multiplication des nombres de cas de contamination au coronavirus dans le monde, le gouvernement saoudien a décidé de «suspendre temporairement les entrées dans le royaume pour réaliser la Oumra et visiter la Mosquée du Prophète», rapporte France24. La même source explique que, contrairement au Hajj, la Oumra peut être effectuée à n’importe quel moment de l’année attirant ainsi chaque année des dizaines de milliers de musulmans du monde entier. Cependant, les autorités saoudiennes n’ont toujours pas déterminé si cette suspension concernera également le pèlerinage annuel du Hajj, qui doit commencer à la fin du mois de juillet.
Nouvelle résolution chinoise
Afin de contenir la propagation de l’épidémie du coronavirus, la Chine a décidé, le mardi 25 février, d’interdire l’achat, la vente et la consommation des animaux sauvages. Selon les autorités locales, un marché d’animaux et de fruits de mer dans la ville chinoise de Wuhan, épicentre du coronavirus, serait à l’origine de l’apparition du virus mortel. Ainsi, le Comité permanent du Congrès national du peuple chinois a adoptéune résolution interdisant «le commerce illégal d’animaux sauvages, abolissant la mauvaise habitude de la surconsommation de ces animaux, et protégeant efficacement la vie et la santé des gens», rapporte Fox Newsen citant les médias d’État. La même source ajoute que quelque 1,5 million de marchés et d’opérateurs en ligne ont été inspectés dans tout le pays depuis le début de l’épidémie. Environ 3 700 ont été fermés et près de 16 000 sites de reproduction ont été suspendus.
Toutefois, certains activistes chinois restent sceptiques quant à l’application de cette nouvelle résolution. Jinfreng Zhou, de la China Biodiversity, Conservation and Green Development Foundation, un groupe environnemental de Pékin, a déploré à Forbes qu’une interdiction totale du commerce des espèces sauvages ne suffirait pas à résoudre le problème, étant donné la nature lucrative de cette industrie. «Le profit est énorme… comme la drogue», a-t-il regretté.
Dernier bilan du COVID-19
Bien que le nombre de contaminations et de morts dus au coronavirus ait diminué en Chine, le virus continue de se propager et de tuer des gens dans d’autres pays du globe. Ce jeudi 27 février, le bilan des décès s’est élevé à 2805 morts et celui des contaminations à 82 366 infections.

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